L'Afrique du Sud en quête de 100 milliards de dollars d'investissements pour les cinq prochaines années

Pour sortir l'économie sud-africaine de la récession dont elle souffre depuis quelques années déjà, le gouvernement aura besoin de près de 100 milliards de dollars d'investissements sur cinq ans. Pour arriver à mobiliser cette enveloppe, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, compte sur les investissements directs étrangers.
En Afrique du Sud, le taux de chômage avoisine aujourd'hui les 27%.
En Afrique du Sud, le taux de chômage avoisine aujourd'hui les 27%. (Crédits : Reuters)

Entrée en récession depuis la chute des cours des matières premières sur le marché international, l'Afrique du Sud peine à s'en sortir. Et même si le pays reste l'une des premières économies du continent africain, il traverse l'une de ses plus graves crises.

D'après la presse locale, le pays a besoin de 100 milliards de dollars d'investissements sur cinq ans. Au niveau du gouvernement, on compte sur les investissements directs étrangers pour arriver à mobiliser une telle enveloppe. Ceci, d'autant plus que depuis l'arrivée du président Cyril Ramaphosa en février 2018, certains investisseurs ont fait leur retour avec des promesses. Il s'agit notamment de la Chine, de l'Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis qui se sont engagés à investir pas moins de 35 milliards de dollars dans l'économie sud-africaine.

En dehors de ces pays, diverses entreprises ont annoncé leur éventuel engagement dans l'économie du pays. Naspers, l'entreprise sud-africaine de la télévision payante et du e-commerce a indiqué qu'elle envisage de mobiliser 315 millions de dollars dans son pôle technologique et le financement de startups. Quant à l'allemand Mercedes-Benz, il a annoncé un apport de 600 millions d'euros pour accroître la capacité de production de son usine locale.

A noter que le gouvernement multiplie également ses efforts afin d'attirer encore plus d'investisseurs. Au début de ce mois, le chef de l'Etat avait lui-même organisé une plateforme d'échange entre gouvernement, opérateurs économiques et syndicats, avec pour objectif d'attirer des investissements pouvant faciliter la création d'au moins 275 000 emplois chaque année, alors que le taux de chômage avoisine aujourd'hui les 27%.

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