La BID et l'AIIB s'allient pour le financement des projets de développement en Afrique

La Banque islamique de développement et la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures viennent de signer un partenariat pour le financement des projets de développement en Afrique et dans d'autres zones en voie de développement.
Avec un capital de 150 milliards de dollars et 57 pays membres, dont beaucoup font partie des 84 États membres de l'AIIB, la BID est un partenaire stratégique en Afrique.
Avec un capital de 150 milliards de dollars et 57 pays membres, dont beaucoup font partie des 84 États membres de l'AIIB, la BID est un partenaire stratégique en Afrique. (Crédits : Reuters)

Considérée comme la terre de l'avenir par beaucoup d'experts, l'Afrique continue d'attirer nombre d'investisseurs. Ce mercredi 21 février 2018, la Banque islamique de développement (BID) a annoncé avoir conclu un partenariat avec la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB). Cet accord devrait faciliter pour les deux entités, le financement des projets en Afrique et dans d'autres zones en voie de développement. « Nous cofinancerons de nombreux projets à l'avenir en Afrique. L'Afrique a besoin [...] d'environ 150 milliards de dollars par an pour financer les infrastructures et il y a environ 650 millions de personnes en Afrique qui n'ont pas accès à l'électricité », a déclaré le président de la BID, Bandar Hajjar, dans une interview accordé au Financial Times.

Selon lui, avec un capital de 150 milliards de dollars et 57 pays membres, dont beaucoup font partie des 84 États membres de l'AIIB, son institution est un partenaire de premier choix en Afrique, un continent en quête de financement pour ses projets multiples en matière de développement, particulièrement dans un contexte d'éclosion de la finance islamique.

En ce qui concerne l'AIIB, depuis ses débuts en janvier 206 avec un capital de 100 milliards de dollars, elle a déjà accordé des prêts pour un montant de 4,32 milliards de dollar en faveur de 24 projets d'infrastructures énergétiques, de transport et autres dans 12 pays d'Asie, du Moyen-Orient et d'Afrique. Sa première opération en Afrique a été pour l'Egypte qui a bénéficié en septembre 2017, d'un financement d'un montant de 210 millions de dollars pour la mise en œuvre de 11 projets d'énergie solaire. En dehors du pays des Pharaons, l'AIIB a 4 membres en Afrique. L'Éthiopie, Madagascar, l'Afrique du Sud et le Soudan.

Renforcer sa position en Afrique

Si la position de la BID en Afrique ne fait plus aucun doute, celle de l'AIIB reste encore à cultiver. En janvier dernier, le président de l'institution, Jin Liqun, a annoncé que son institution comptait renforcer sa position en Afrique. « Nous devons accorder notre attention au soutien des pays membres africains. L'Asie se développe rapidement, mais elle ne peut pas bien se maintenir sans travailler en étroite collaboration avec les pays africains », a souligné le Top Management de l'AIIB.

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Commentaire 1
à écrit le 25/02/2018 à 20:04
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Bonjour. Suis intéressé par vos financements de développement. Je voudrais savoir si les ONG locales sont éligibles. Autre chose, notre Afrique souffre d'un manque des formations scolaires et académiques de qualité au moment où les connaissances so...

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