Niger : un fonds d'aide belge pour soutenir la santé et l’élevage

Le gouvernement fédéral belge vient de mettre à la disposition du Niger un fonds d’aide de 31 millions d’euros. Un appui financier destiné à l’élevage et à la santé. Deux secteurs qui souffrent d’un énorme déficit en ressources budgétaires.
Au Niger, l'activité pastorale fait vivre plus de 80% de la population.

Coup de main pour une perfusion ? La Belgique vient de mettre à la disposition du Niger une aide estimée à 31 millions d'euros, destinés notamment aux secteurs de l'élevage et de la santé. Si le premier secteur est porteur de richesses, il a un point commun avec le second : un réel besoin de financement.

Avec un cheptel de prés 40 millions de têtes, l'élevage au Niger fait vivre plus de 80% de la population. Seulement, nombreux sont les problèmes auxquels les éleveurs sont confrontés. L'inaccessibilité à l'eau et aux pâturages, résultant de la sécheresse qui frappe régulièrement les régions du centre du pays, notamment Tahoua et Dosso, est la principale difficulté qui met les éleveurs à l'épreuve, alors que le gouvernement investit peu dans ce secteur.

Un problème que tente de résoudre le fonds d'aide belge qui appuie, sur deux ans, le Programme nigérien de développement de l'élevage dont l'objectif est d'accompagner les éleveurs afin de rendre le système d'élevage plus résilient, durable et performant. Initié par de gouvernement de Niamey, le programme a pour ambition de «renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations liées à un élevage familial».

Plus de 16 millions d'euros pour la Santé

L'appui financier belge devra également permettre au Niger de relever son plateau technique. Car si plus de la moitié du financement, soit près de 17 millions d'euros, est accordée à l'élevage, 15,2 millions d'euros, avec une contribution de 1,2 millions euros du gouvernement nigérien, seront accordés au secteur de la santé.

Le but est d'améliorer les performances des districts à forts poids démographiques afin de permettre aux populations rurales, notamment, d'accéder aux soins de santé primaires de qualité, par la mise en œuvre graduelle de la Couverture universelle de santé (Cus). Au Niger, l'indice synthétique de fécondité est très élevé. Il est estimé à plus 7 enfants par femme. Un réel danger sanitaire dans un pays pauvre où plus de 80% de la population vivent hors des villes.

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