La Proparco vient de publier ses résultats pour 2016, en marge de son assemblée générale. Lors de l'exercice précédent, cette filiale de l'AFD a enregistré 1,3 milliard d'euros de financement autorisés, ce qui représente une augmentation de 21% en un an. Bras armé de l'AFD dédiée au secteur privé, Proparco participe au financement et à l'accompagnement d'entreprises et établissement financiers en Afrique, en Asie, en Amérique latine ou encore au Moyen-Orient.

509 millions d'euros pour l'Afrique

L'année dernière, l'institution a ainsi engagé 504 millions d'euros de financements, dédiés aux projets ayant des impacts positifs sur le climat. Ce qui représente une hausse de 74% par rapport à 2015. Proparco a également mobilisé 509 millions d'euros dédiés à l'Afrique. S'y ajoutent 177 millions en fonds propres, quasi-fonds propres et prêts subordonnées alloués au renforcement et au soutien de la croissance de sociétés privées actives dans les pays en développement et émergents. Ce qui représente une hausse de 54% par rapport à 2015.

Les bénéficiaires des financements de la Proparco interviennent dans des secteurs moteurs de croissance, notamment la production d'énergies renouvelables, les activités de la chaîne agro-industrielle, le transport de biens et de personnes, les services financiers, d'éducation ou encore de santé. D'ailleurs, les investissements de Proparco ont permis à 2 millions de personnes en Afrique de bénéficier de microcrédits.

Mutualisation

Près de 22% des opérations que la filiale de l'AFD a réalisé en 2016 rentrent dans le cadre de cofinancements avec les structures équivalentes allemandes (DEG) et néerlandais (FMO). Des partenariats qui ont permis à Proparco de mobiliser plus d'un milliard d'euros. La structure française a signé en 2016, 60 projets dans 38 pays équivalent à 923 millions d'euros, dont 331 millions d'euros destinés à l'Afrique subsaharienne, qui rentrent dans le cadre 1,6 milliard d'euros en cours.

Au niveau continental, Proparco finance des projets banques en Afrique du Sud, au Bénin, au Burkina Faso et au Cameroun. La structure participe également au financement d'infrastructures en Côte d'Ivoire, au Gabon et au Niger. S'y ajoutent des fonds destinés à l'agro-industrie au Nigeria, au tourisme en Guinée, aux énergies renouvelables au Kenya, à la microfinance en RDC et en énergie au Sénégal.