Pétrole : le baril « fête » 2016 à son plus haut de l'année

Depuis l’accord de réduction de l’Opep et celui des pays non-Opep, les cours du baril de pétrole s’inscrivent désormais sur une tendance haussière. Ce vendredi 30 décembre, ils atteignent leur niveau le plus haut depuis le depuis juillet 2015.

 A 55 dollars dans le sillage de l'accord de réduction de l'Opep fin novembre dernier, le cours du baril de pétrole atteignait déjà son niveau le plus haut depuis juillet 2015. Après avoir connu un léger ralentissement peu de temps après en raison du doute qui planait quant au respect de leurs engagements par les pays de l'Opep, l'accord de réduction des pays non membres intervenu le 10 décembre dernier a insufflé un nouvel élan aux marchés. Depuis lors, les cours s'inscrivent dans une tendance haussière.

49% de plus en 12 mois

Ce vendredi 30 décembre à 10h12 (GMT), le Brent était à 57,08 $. Une prouesse, au regard de l'année 2016 qui a très mal démarré, les cours s'enfonçant en janvier jusqu'à 28 dollars. Par rapport au premier mois de l'année; le cours affiche ainsi une hausse de 49,05%.

En proie à ce qu'on pourrait facilement qualifier de crise du pétrole -crise non pas en raison de la pénurie, mais plutôt l'excès de l'offre face une faible demande- l'Organisation des pays exportateurs de pétrole sonnait le glas le 30 novembre dernier en décidant de réduire sa production à 32,5 millions de barils par jour contre 33,6 millions actuellement. Alors que le pessimisme alourdissait encore l'atmosphère des marchés, l'accord des pays non-Opep intervenu le 10 décembre dernier semble avoir davantage rassuré. Pour mémoire, les grosses machines pétrolières non membres du cartel ont accepté de couper leur production de de 562 000 barils par jour.

Plafond à 60 dollars ?

Aujourd'hui, le cours semble se stabiliser peu à peu et l'optimisme pour le rééquilibrage du marché en 2017 gagne du terrain. Mais selon certains analystes, les cours du baril ne devraient pas dépasser les 60 dollars l'année prochaine. Interrogé par Reuters, Thomas Pugh du cabinet de recherche économique britannique Capital Economics explique : « nous nous attendons à ce que l'accord ne soit que partiellement mis en œuvre, de nombreux pays non membres de l'Opep étant susceptibles de revenir sur leurs engagements, tout comme les petits pays de l'Organisation ».

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Commentaire 1
à écrit le 30/12/2016 à 14:13
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Entre une demande en berne et une relance probable des gaz de schistes aux états unis on voit mal comment il pourrait dépasser les 60 dollars, déjà qu'il est largement surévalué actuellement. Enfin bizarrement maintenant qu'il est reparti à la ha...

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