Bourse de Casablanca : Karim Hajji s’attend à deux nouvelles IPO en 2019

Après les IPO d’Immorante Invest et de Mutandis en 2018, la Bourse de Casablanca pourrait connaitre deux nouvelles introductions en bourse cette année. C’est en tout cas ce à quoi s’attend son directeur général Karim Hajji.
Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca.
Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca. (Crédits : DR)

« Nous nous attendons à l'introduction en bourse d'une ou deux entreprises par an, dans le cadre de notre programme [d'IPO] » et ce, à partir de cette année, a déclaré à Reuters Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca.

Qui sont ces entreprises candidates ou qui étudient l'éventualité d'une introduction en bourse ? La question restera pour l'instant sans réponse, car Hajji n'a pas donné de plus amples détails.

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Après Immorente et Mutandis

En 2016, la Bourse de Casablanca a lancé un programme visant à booster les IPO. Au total 70 PME visées. Le programme a notamment consisté en des caravanes à travers le royaume chérifien et en des workshops éducationnels autour de l'intérêt des marchés financiers pour les entreprises. Mais jusqu'à présent, la moisson a été particulièrement maigre.

A ce niveau en revanche, l'année 2018 a été plutôt intéressante avec deux IPO. Au mois de mai, Immorente Invest suscitait l'euphorie sur le marché, en émettant le premier actif pierre-papier dédié à l'immobilier professionnel locatif coté à la Bourse de Casablanca, tout en promettant aux investisseurs un rendement de plus de 6%. Le groupe industriel et commercial Mutandis lui emboîtait le pas en décembre. Certainement de quoi motiver le management de la Bourse quant à de potentielles IPO cette année.

A ce jour, seules 74 entreprises au total sont cotées à la Bourse de Casablanca. Lors d'une interview l'automne dernier avec le Huffpost Maroc, Hajji invoquait un problème « culturel ».

« L'entrepreneur marocain voit vraiment la Bourse comme un dernier ressort, sachant qu'il entretient des relations de proximité avec son banquier, qui lui fournit finalement l'essentiel de ses besoins en investissements. »

D'après lui, la place boursière pâtirait de la relation historique de confiance établie entre les entrepreneurs et les banques nourrie notamment par les faibles taux d'intérêts pratiqués par ces dernières, ce qui démotiverait alors les entreprises à embrasser le marché boursier dont ils ont une moins bonne maîtrise.

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Récemment, la place casablancaise n'est pas au meilleur de sa forme évoluant en dents de scie. A l'ouverture du marché ce mercredi matin, ses deux principaux indices Masi et Madex étaient en baisse.

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