Bourse : Le Libéria veut lancer son marché actions

Le marché des valeurs mobilières du Liberia (The Securities Market Act of Liberia, en anglais). C’est le nom de la prochaine place boursière libérienne. Même s’il reste les détails légaux à ficeler, Ellen Johnson Sirleaf, la présidente du pays a soumis au sénat deux projets de loi dans l’espoir de voir Monrovia devenir une des places boursières d’Afrique de l’ouest.
La présidente libérienne, Ellen Johnson-Sirleaf. Cette économiste de 77 ans formée aux Etats-Unis et ancienne ministre des Finances, pilote un dossier qu'elle connait bien.

Monrovia bientôt citée comme nouvelle place boursière du continent ? Le projet est en tout cas en bonne voie. Le sénat libérien planche actuellement sur deux (2) projets de loi relatifs à la mise en place d'un marché boursier au Libéria. Il s'agit de la « La Loi sur le marché des valeurs mobilières du Liberia » (The Securities Market Act of Liberia) et de la « Loi nationale sur les valeurs mobilières » (The Central Securities Act of Liberia). Si elles sont validées par le sénat libérien, ces lois permettraient la création d'un cadre juridique et réglementaire complet pour établir un marché boursier dans la capitale libérienne.

La présidente libérienne, Ellen Johnson-Sirleaf estime que la création d'un marché boursier permettra de développer le secteur privé et favoriser la promotion de l'esprit d'entrepreneuriat au Liberia. Cette économiste de 77 ans formée aux Etats-Unis, ancienne ministre des Finances pilote un dossier qu'elle connait bien. La première femme élue à la tête d'un pays africain indique que la création d'un marché boursier aboutira également à l'émergence d'une classe moyenne pour appuyer une croissance durable de l'économie libérienne.

Ellen Johnson Sirleaf sur tous les fronts

Ellen Johnson-Sirleaf indique par ailleurs que la création de la Bourse libérienne des valeurs mobilières répond à la volonté de la consolidation des échanges commerciaux entre le Liberia et d'autres pays et contribuera à attirer davantage d'investissements directs étrangers. Le but est d'arriver à créer de nouvelles opportunités d'emplois et améliorer le niveau de vie de la population libérienne très dépendante des exportations des matières premières.

Impactée par l'épidémie d'Ebola et la chute des cours internationaux du fer et du caoutchouc, la croissance économique du pays est tombée à 0,4 % en 2015. Monrovia s'attend à une meilleure santé économique. La croissance devrait s'établir à 2,8% en 2016 grâce notamment au lancement de plusieurs projets d'infrastructures et au démarrage de la production d'or, selon des estimations de la Banque africaine de développement (BAD).

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