Pendant neuf jours, du 10 au 18 mai, Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) sillonnera l'Afrique centrale dans le cadre une tournée officielle, annonce l'institution panafricaine dans un communiqué diffusé ce vendredi 3 mai.
Le Congo Brazzaville en première ligne
La première étape de ce périple sera au Congo Brazzaville où Adesina rencontrera notamment le président Denis Sassou Nguesso, le Premier ministre Clément Mouamba ainsi que des membres du gouvernements, décideurs politiques, représentants du monde économique et partenaires du développement. Au menu des discussions : les défis à relever et l'engagement de la Banque visant à renforcer son partenariat avec le Congo.
Une sous-région au potentiel sous-exploité
Sauf changement, le même schéma devrait être repris dans les autres pays de la sous-région, puisque cette tournée intervient quelques semaines après l'engagement de la BAD à investir 4,4 milliards de dollars dans le cadre de sa stratégie 2019-2025, visant à soutenir le développement en Afrique Centrale. Le Tchad, le Cameroun, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RDC et la Centrafrique en sont les bénéficiaires.
Avec une population de près de 130 millions d'habitants, l'Afrique centrale traîne encore le pas en matière de dynamisme économique. Bien qu'améliorée en 2018 à 2,2% -contre 1,7% en 2017, la croissance du PIB y reste en deçà de la moyenne africaine, soit 3,5%. Pourtant, le potentiel de la sous-région fait l'unanimité, car riche notamment en minerais et ressources pétrolières, disposant en outre du plus grand potentiel hydroélectrique du Continent.
L'apport de la BAD servira notamment à soutenir la mise en place d'infrastructures adéquates à l'accélération du développement. Une action, au fond, motivé par l'agenda africain d'intégration régionale, qui requiert, en amont, une certaine performance des sous-régions.
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