Une délégation de Afreximbank, dirigée par son président Benedict Oramah, vient de séjourner au Togo où elle s'était déjà rendue en mai dernier, lors de l'adhésion du Togo à la banque. Lors d'un entretien avec le président Faure Gnassingbé, le patron de la Banque s'est engagé à accompagner le Togo dans le financement de projets porteurs. Au cours de cet entretien, le Directeur général d'Afreximbank, Benedict Oramah a déclaré que sa banque s'engageait à financer les projets porteurs au Togo.

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L'homme d'affaire et le président Togolais ont eu un long entretien qui a permis de jeter les bases d'un bon partenariat.

« Compte tenu de sa position stratégique dans la région, le Togo a le potentiel de devenir un leader dans l'industrie des services et un hub logistique pour le commerce de produits et services à travers l'Afrique. Le Togo est donc un pays très important dans la stratégie du commerce intra-africain d'Afreximbank », a indiqué le top-management.

Le Togo saura en profiter

Cet engagement de la banque est une aubaine pour le Togo qui est en proie à des difficultés économiques notamment dans l'énergie, la plupart des localités de l'intérieur du pays souffrant de déficit en électricité. Les infrastructures souffrent également d'importants déficits, le Togo est en chantier et ne dispose pas encore de suffisamment d'axes routiers. Le pays de Faure Gnassingbé compte ainsi sur la participation d'Afreximbank pour se relever.

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Dans ce contexte, Afreximbank prévoit une série de levées de fonds pour augmenter son capital : plus de 400 millions de dollars sous la forme d'émission d'obligations sur les marchés internationaux et 500 millions de dollars de crédits auprès d'un pool de banques internationales.

Banque africaine d'import-export, Afreximbank a pour actionnaires des gouvernements et des investisseurs publics et privés. Elle intervient dans le financement de projets destinés à assurer le développement des pays africains. Selon les derniers chiffres disponibles, elle a, à ce jour approuvé près de 35 milliards de dollars de lignes de crédit à des entreprises africaines, dont environ 4,5 milliards de dollars en 2014.