Finances : en 2019, la BAD mobilisera plus de 7 milliards de dollars sur les marchés

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé qu’elle mobilisera plus de 7 milliards de dollars en 2019 sur les marchés financiers pour investir dans les économies africaines. La banque panafricaine compte pour ce faire, s’appuyer sur sa solidité financière confortée par sa notation « AAA » pour renforcer ses investissements en fonction de ses cinq priorités qui visent à diversifier les économies du Continent.
L'institution panafricaine, présidée par Akinwumi Adesina, est notée triple-A par toutes les grandes agences de notation internationales.
L'institution panafricaine, présidée par Akinwumi Adesina, est notée triple-A par toutes les grandes agences de notation internationales. (Crédits : Reuters)

Le Conseil d'administration de la BAD a approuvé, le 27 décembre dernier, son programme d'emprunt pour 2019. C'est au total quelques 7,24 milliards de dollars américains, que l'institution panafricaine compte mobiliser sur les marchés financiers à travers différents instruments. « La Banque continue de consolider son profil sur les marchés des capitaux afin de disposer de ressources rentables pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux », a annoncé un communiqué dans la BAD, qui annonce qu'elle a pour faire, « accès à un large éventail de marchés financiers avec une majorité de ses emprunts en dollars américains et en euros, ainsi que des émissions sur d'autres marchés publics tels que le dollar australien et la Livre sterling ».

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La BAD, première institution financière africaine de développement, souligne qu'elle va maintenir une présence active dans le domaine de l'investissement social, tout en continuant d'être leader dans l'émission d'obligations vertes et sociales. « Ces produits répondent à un besoin croissant d'investissements à impact, et permettent également à la Banque de mettre en avant son mandat de développement et de promouvoir une croissance durable et inclusive », a poursuivi la même source.

Des émissions thématiques au tour des « High 5 »

Afin de mobiliser ces financements, la BAD entend également s'appuyer sur ses priorités opérationnelles, les «High5», comme plate-forme pour poursuivre l'émission d'obligations thématiques. Celles-ci comprennent une première obligation «Intégrer l'Afrique» , une obligation «Nourrir l'Afrique»,  un don «Asie-Pacifique » de l'année 2018 octroyée par l'initiative « MTN-I », plus de quarante obligations «Améliorer la qualité de la vie des Africains», ainsi que deux obligations « Eclairer l'Afrique ».

La BAD a également annoncé qu'elle va poursuivre sa marche vers l'innovation et la diversification. « Alors que les marchés financiers continuent de scruter un avenir post Libor, la Banque a été en mesure de combiner l'innovation avec son programme de responsabilité sociale et d'émettre la toute première obligation verte liée à la SOFR en novembre », a expliqué l'institution basée à Abidjan en Côte d'ivoire. Dans cette dynamique, « la BAD continuera de promouvoir le développement des marchés de capitaux africains en émettant des titres de créance libellés en monnaie locale afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale, parallèlement à d'autres initiatives ».

«Nous continuons d'améliorer notre visibilité sur les marchés des capitaux afin de fournir des ressources rentables pour financer des projets et des programmes sur le continent africain. Nous disposons de solides antécédents, un profil de financement diversifié, des investisseurs à travers le monde, ainsi que les avantages d'une notation AAA pour soutenir fermement le mandat de la Banque », a déclaré Hassatou N'Sele, trésorière de la BAD.

L'institution panafricaine, présidée par Akinwumi Adesina, est notée triple-A par toutes les grandes agences de notation internationales et bénéficie de plusieurs autres solides notations en matière environnementale, sociale et de gouvernance. En 2017, par exemple, l'institution a déboursé 7,51 milliards USD pour financer des projets et programmes dans ses pays membres régionaux, dépassant de 56% l'objectif qu'elle s'était fixée pour les opérations non souveraines.

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Commentaire 1
à écrit le 20/01/2019 à 19:11
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