Zuma légifère pour redorer l'image financière de l'Afrique du Sud

Le chef de la nation Arc-en-ciel, Jacob Zuma, vient de signer une loi sur la réglementation du secteur financier dont le but est de renforcer la stabilité financière du pays, a-t-on appris de la présidence sud-africaine ce lundi 21 août 2017. D'après Bongani Ngqulunga, le porte-parole, la nouvelle loi privilégie une croissance économique équilibrée et durable dans le pays.
Vue de la capitale économique de l'Afrique du Sud par une nuit d'orage.

Les autorités sud-africaines continuent de chercher les voies et moyens pour sortir leur pays de la crise économique et monétaire dans laquelle il est embourbé depuis quelques années. Le président Jacob Zuma vient de signer une nouvelle loi sur la réglementation financière qui permet le renforcement de la stabilité financière de l'Afrique du sud. D'après le porte-parole de la présidence de la République Bongani Ngqulunga, qui a révélé l'information, la loi vise à mettre sur pied un système financier qui fonctionne dans l'intérêt des clients financiers et soutient une croissance économique équilibrée et durable en Afrique du sud.

La nouvelle disposition constitue ainsi un cadre réglementaire et de surveillance pour promouvoir la stabilité, l'efficacité et l'intégrité du secteur financier, et mieux protéger les institutions financières et les clients. Selon toujours le porte-parole présidentiel, la loi établit deux nouveaux régulateurs financiers. Il s'agit de l'Autorité de conduite du secteur financier et l'Autorité prudentielle, avec la juridiction sur toutes les institutions financières, dotés d'un arsenal d'outils de supervision.

Réaction aux lacunes révélées du système financier

Il faut dire que cette nouvelle mesure de l'exécutif sud-africain intervient comme une réponse aux diverses tares dont les plus grandes banques du pays ont fait preuve ces derniers temps. Alors que la nation Arc-en-ciel s'est souvent attribuée le titre du pays doté du système financier le plus avancé en Afrique, plusieurs d'entre ses grandes institutions bancaires ont été récemment accusées d'avoir des faibles mesures contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

D'ailleurs, il y a quelques mois, en mai dernier, la South African reserve bank (SARB), la banque centrale de l'Afrique du sud, a infligé des amendes administratives s'élevant à 46,5 millions de rands (environ 3,6 millions de dollars) à plusieurs établissements bancaires nationaux et internationaux, pour des lacunes dans le contrôle anti-blanchiment et la lutte contre le financement des terroristes.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.