Kenya Airways  : le DG quittera le navire en 2017

La mauvaise situation que traverse Kenya Airways depuis le début de cette année a eu raison de son directeur général. Poussé vers la sortie depuis quelques mois par le personnel qui dénonce une mauvaise gestion, Mbuvi Ngunze annonce finalement qu'il quittera la compagnie dans le courant du premier trimestre 2017. Ce départ n'est pas du goût du président du conseil d'administration de Kenya Airways, Joseph Michael qui dit regretter la décision de Mbuvi Ngunze.

Alors que Kenya Airways tente de redécoller après une grosse perte de 50 millions de dollars sur une période de six mois, son Directeur général vient d'annoncer son départ pour le premier trimestre 2017. Le départ de Mbuvi Ngunze était l'une des revendications du syndicat du personnel de la compagnie dont les mouvements de grève ont empiré la situation ces dernières semaines. Le 3 novembre dernier, ce syndicat avait décidé d'arrêter son mouvement de grève. Les responsables de cette organisation avaient expliqué que plusieurs de ses demandes avaient été acceptées, y compris le départ du DG. Le Directeur de Kenya Airways a annoncé son départ alors qu'il vient de lancer un processus de de restructuration de la compagnie. Le plan prend en compte la cession de certains appareils, la rationalisation des effectifs et la renégociation de la dette à long terme.

Une restructuration pour venir à bout des difficultés de trésorerie

La Compagnie tente depuis des mois de sortir des difficultés financières aggravées par une perte de 50 millions de dollars en six mois. Ses difficultés de trésorerie auraient pu s'aggraver avec une grève du personnel qui continue de menacer. Les pilotes-grévistes accusent le Directeur général et le président du conseil d'administration de mauvaise gestion. Cela suite à une nouvelle perte financière.En effet, au terme de son premier semestre 2016 s'achevant le 30 septembre, Kenya Airways a de nouveau annoncé une perte de 4,8 milliards de shillings. Ce qui représente un peu plus de la moitié des pertes concédées à la même période en 2015. Les autorités ont adopté un plan de redressement qui prévoit une réduction de la flotte de la compagnie de 52 à 36 appareils mais aussi, la suppression de quelques 600 emplois. Il est aussi prévu l'ouverture de son capital à d'autres investisseurs étrangers. Détenue à hauteur de 29,8% par l'Etat kényan et à hauteur de 26,7% par le groupe Air France-KLM, la compagnie enregistre pour l'exercice 2015-2016, la plus grosse perte de son histoire estimée à quelque 230 millions d'euros.

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