Ainsi le gouvernement égyptien souhaite miser sur le véhicule électrique (V.E) qu'il considère comme l'avenir de l'industrie automobile. Pour cela, il compte lancer une stratégie d'étude et de négociation associée à des propositions d'investissement de constructeurs automobiles. Plusieurs constructeurs sont déjà présents sur ce marché ; et d'ailleurs, 53 millions de dollars ont été investis pour construire une usine de véhicules électriques. En outre, le gouvernement compte aussi inciter à l'investissement afin de démocratiser l'usage de ces voitures plus vertes.

Une usine dédiée aux véhicules électriques

Située au Caire, cette nouvelle chaîne de montage permettra de produire des véhicules à des prix accessibles à tous. Est prévu que 500 à 1 000 véhicules ainsi que des pièces de rechange sortent chaque année de ce nouveau site de production. En outre, notons aussi que six millions de dollars viennent également d'être placés dans les 15 000 m2 d'une chaîne d'assemblage de motos électriques... En devenant pourvoyeur de V.E, l'Egypte souhaite répondre non seulement aux besoins de son marché local, mais aussi, à terme, d'exporter vers les marchés arabe, africain et européen.

Diminuer la consommation de pétrole

Premier consommateur d'Afrique de pétrole avec 816 000 barils par jour en 2017, l'Egypte tente depuis plusieurs années de diversifier son mix énergétique primaire afin de réduire sa dépendance. Les autorités cherchent donc naturellement à développer les véhicules au gaz naturel ou électriques ; la suppression progressive des subventions sur les carburants contribue également à ce mouvement.