Un pays qui fait désormais figure d'exemple
Les investissements en matière d'énergie se multiplient au Ghana : en 2017, le président ghanéen Nana Akufo-Addo avait ainsi commencé les travaux de construction de la centrale électrique de Téma. D'une puissance de 400 MW, elle avait nécessité un investissement d'un milliard de dollars. Parallèlement, un projet d'interconnexion entre le Burkina Faso et le Ghana avait été lancé, avec pour objectif d'exporter 85 MW depuis le Ghana.
Symbole de la production énergétique du pays, le barrage Akossombo est le troisième plus grand barrage du monde en termes de réserve d'eau. Situé sur le fleuve Volta, il a été construit dans les années 60 et dispose d'une capacité de stockage d'environ 148 millions de mètres cubes d'eau, pour une capacité installée de 1020 MW.
Pourtant, au fil du temps, le barrage a perdu de son importance dans le mix énergétique du pays. Son avenir ? Une centrale hybride qui pourrait augmenter la capacité de production de 500 MW.
Les énergies renouvelables définies comme une priorité
Récemment, le ministère ghanéen de l'Énergie a reçu un « Master plan » national en faveur des énergies renouvelables : une feuille de route axée sur les investissements nécessaires au développement et à la promotion des ressources en énergies renouvelables dans le pays.
Concrètement, celui-ci devrait faire passer la part des énergies renouvelables des 42,5 MW actuels à 1363 MW à l'horizon 2030. Le Ghana souhaite également réduire sa dépendance à la biomasse ainsi qu'à l'énergie thermique, et ce, par le biais de l'implantation d'environ mille mini-réseaux électriques.
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