À l'horizon 2050, on estime que la population urbaine de l'Afrique triplera, pour atteindre 1,2 milliard d'habitants. Mais à l'heure actuelle, la moitié des aires urbaines d'Afrique de 2030 ne serait pas encore construites. Or la forte croissance attendue pose nécessairement de nombreuses questions : comment faire face à une population qui explose, aux différents phénomènes d'urbanisation rapide... Les études sur le sujet dressent ainsi un état des lieux un peu préoccupant et mettent en exergue certains symptômes inhérents à une telle poussée africaine, notamment quant à la gestion des ressources et des populations...

Les symptômes attendus...

Surexploitation des sols, problèmes de répartition des personnes en fonction des ressources, embouteillages, pollution, hausse de l'exode rural, de la criminalité... la croissance du continent africain amène avec elle de nouveaux problèmes à gérer. On citera aussi, les questions qui se posent dans les grandes villes comme la disponibilité des ressources (eau, électricité...) ou encore la gestion des déchets...

Garantir quand même le développement durable

Autant de problématiques qui seront abordées lors du Sommet Afrique-France 2020 dont l'un des thèmes sera : « Comment garantir le développement durable dans un continent où le taux d'urbanisation augmente de 4% par an ? » Dans le but de répondre à cette grande question, le sommet sera entièrement dédié au développement durable de la ville. Si en Afrique, la croissance urbaine peut être une source d'opportunités formidables, elle est donc également porteuse de risques majeurs sur les plans sociaux et environnementaux. Les deux prochaines décennies seront ainsi cruciales pour planifier un avenir urbain durable.