Un taux de croissance très élevé en comparaison des ressources du pays
Le ministère de l'Énergie algérien a confirmé récemment un écart qui se creuse entre le taux de croissance de la consommation énergétique du pays (notamment de gaz) et sa capacité de production, ainsi que les réserves à long terme. Si les exportations algériennes d'hydrocarbures ont baissé de 2,8 % en 2018, la consommation a quant à elle augmenté de 7,1 % au premier trimestre de la même année, avec un total de 16,7 millions de tonnes équivalent pétrole.
C'est avant tout l'usage de gaz naturel qui est en hausse (+ 9,9 %), avec 12,8 milliards de m3 à fin mars 2018, ainsi que celle des centrales électriques, avec +5,6 % lors du premier trimestre 2018.
Les prévisions pour l'année 2019
Pour 2019, la consommation de gaz naturel est estimée entre 42 et 55 milliards de m3. De plus, le groupe Sonelgaz (Société nationale de l'électricité et du gaz), groupe industriel énergétique algérien chargé de la production, du transport et de la distribution de l'électricité et du gaz, estime que la consommation du pays devrait passer à 47 milliards de m3 en 2023 et 75 milliards de m3 en 2030.
Les conséquences seraient alors multiples, avec notamment des difficultés croissantes pour le pays à tenir ses promesses en matière d'exportation vers l'Europe.
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