Actuellement, par exemple, le Ghana est obligé de brûler ses déchets électroniques, pour les faire disparaître... A la clé, évidemment, un risque environnemental indéniable sans compter les problèmes sanitaires engendrés par cette action que l'on pourrait qualifier d'un peu trop radicale. Logiquement, le problème fait l'objet de nombreuses réflexions. C'est ainsi que des mesures sont en train d'être prises sinon pour mettre définitivement fin au phénomène, au moins, le limiter.

Parmi les initiatives testées, on évoquera par exemple, la mise en place d'une centrale électrique qui générera 60 MW d'énergie grâce à l'incinération de 3 000 tonnes métriques de déchets générées quotidiennement dans la région d'Accra.

C'est la technologie dite de la valorisation énergétique W2E (Waste to Energy) qui vise à produire de l'électricité à moindre coût... La centrale sera financée par le groupe Armech, un concepteur et fabricant de procédés industriels modernes, via la Banque industrielle et commerciale de Chine. Une construction qui va permettre aussi la création de 1 500 emplois directs et indirects. En outre, elle répond à la demande d'électricité qui explose au Ghana, qui a déjà atteint un pic de 1 126 GW/h en 2015... alors même que le besoin estimé est de l'ordre de 2 000 MW supplémentaires dans les 5 ans à venir. La nouvelle centrale augmentera l'accès à l'électricité verte, réduira les risques environnementaux et l'exposition à la pollution de l'air, tant des habitants que de la localité.