Nigeria : le gouvernement veut diviser par deux le coût de sa production pétrolière

Le ministre nigérian des ressources pétrolières, Ibe Kachikwu, a affirmé ce jeudi 17 août que le gouvernement fédéral travaillait à réduire le coût de sa production pétrolière, à l'origine du coût élevé des investissements directs étrangers. Actuellement à 32 dollars le baril, ce coût devrait tomber selon oui à 15 dollars le baril.

Le gouvernement fédéral au Nigeria n'est pas satisfait du coût actuel de sa production pétrolière. Le trouvant trop élevé, il envisage de le réduire le plus vite possible afin d'attirer de plus en plus d'investisseurs étrangers. D'après le ministre nigérian des ressources pétrolières, Ibe Kachikwu, qui a révélé l'information ce jeudi à Logos capitale économique du Nigéria, les autorités du pays travaillent d'arrache-pied et le coût de sa production pétrolière devrait chuter de 32 dollars le baril à 15 dollars le baril.

« Des consultations initiales ont eu lieu avec les parties prenantes et les déterminants de coûts ont été identifiés et les résultats de cette initiative seront bénéfiques pour les investisseurs et la nation », a expliqué le ministre Kachikwu.

Selon ses explications, le coût de la production pétrolière du Nigeria, actuellement élevé, est à l'origine des coûts élevés des investissements directs étrangers (IDE). Le membre du gouvernement a donc gagé qu'à la suite de la réduction du coût de production le coût des IDE seront considérablement' réduit.

Plongé dans une récession depuis le début de la chute des cours du pétrole, le Nigeria grand pays producteur, ne cesse de prendre des initiatives pour retrouver son niveau d'avant. Ibe Kachikwu a ainsi fait également savoir que le gouvernement avait revu le projet de loi sur la gouvernance de l'industrie pétrolière (PIGB) afin de rendre le secteur pétrolier plus aguichant pour les investisseurs. A en croire le ministre, il faut s'attendre à ce que le PIGB apporte un régime fiscal souple, favorise l'utilisation du gaz, améliore le contenu local et restructure l'entreprise publique pour accroître la productivité.

Déficit d'exploitation dans le secteur

Les nouvelles dispositions envisagées par les autorités nigérianes sont compréhensibles au vu du déficit constaté dans le cadre des projets de raffinerie. D'après le ministre nigérian des ressources pétrolières, sur 40 permis délivrés, seulement deux projets sont en cours de développement. Une nouvelle qui ne rassure pas. Le haut-fonctionnaire croit que des problèmes sécuritaires et l'écart de financement dans le domaine avaient retardé le démarrage des projets, même après la délivrance des permis.

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