La première centrale sera construite à Ngoulmendjim (125 km de Libreville) sur le fleuve Komo. Elle a une puissance estimée à 73 mégawatts (MW). La productivité annuelle est évaluée à 500 gigawatt-heure (GWH). L'autre centrale sera construite dans la localité de Dibwangui sur la rivière Louétsi. Elle aura une puissance de 15 MW et produira annuellement 90 GWH. Régis Immongaut, le ministre de l'Economie, de la Prospective et de la Programmation du développement a salué la finalisation de ces deux projets qui répondent aux attentes du président de la République en termes de réduction de 50% des émissions de gaz à effets de serre d'ici à 2025.

De son côté, Guy Bertrand Mapangou, ministre de l'Eau et de l'Energie, a indiqué que le projet de construction de ces deux centrales hydroélectriques répond à la nécessité de développer et d'améliorer le secteur de l'énergie au Gabon, notamment dans les provinces de l'Estuaire et de la Ngounié. «Le but visé par la construction de ces deux aménagements hydroélectriques est d'une part, de renforcer les capacités de production d'électricité de Libreville et sa région et d'autre part, celles du réseau interconnecté de la Louétsi», a expliqué le ministre.

Partenariat public-privé et création d'emplois

Les deux projets seront réalisés via un partenariat public-privé (PPP) ainsi que le stipulent les deux conventions signées entre Eranove et FGIS. Une démarche saluée par le ministre gabonais de l'économie. Ce dernier avance que la construction des deux centrales vient renforcer les efforts déployés par le gouvernement dans l'objectif de booster le potentiel énergétique du pays, en vue de le porter à 1200KWH d'ici 2020. En termes d'emplois, la construction de Ngoulmendjim et de Dibwangui permettra de drainer plus de 1500 emplois directs et indirects en faveur de la jeunesse gabonaise.