L'Algérie semble n'avoir aucun souci à se faire en termes de réserves d'hydrocarbures. En témoigne les 28 gisements identifiés depuis le début 2016. En effet, le volume total d'hydrocarbures mis au jour par les 25 premières découvertes est estimé à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) prouvées et probables (2P), et 401,37 millions de tep prouvées, probables et possibles (3P). Les trois derniers gisements découverts sont encore à l'étude selon la Sonatrach.

La compagnie a précisé que ces découvertes ont été faites notamment à Hassi Messaoud et Berkine, deux régions pétrolifères d'Algérie. Selon la Sonatrach, l'ensemble des 28 gisements ont été découverts sans aucune aide extérieure.

Des découvertes pour relancer la production algérienne d'hydrocarbures

Selon les responsables de la compagnie algérienne de pétrole et de gaz, ces découvertes vont permettre au pays de relancer la production du pays dans le domaine des hydrocarbures. Une production en baisse depuis quelques années.

En effet la production dans le secteur du pétrole a fortement décliné et les investissements avaient été revus à la baisse suite à la chute des prix du pétrole sur le marché international et à l'épuisement des réserves actuelles du pays.

Il n'empêche que l'espoir avait été entretenu par la Sonatrach. L'opérateur public avait annoncé un retour progressif de la production et la reprise des investissements à compter de 2016. Ces 28 gisements découverts constituent à n'en point douter une bouffée d'oxygène pour le budget algérien.

Mais Alger ne compte pas baisser les bras. Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika a adopté un décret, le 4 octobre dernier, autorisant ainsi la Sonatrach à accélérer la recherche pour la découverte de gisements d'hydrocarbures.

La compagnie devra entamer des prospections dans les départements d'Ouargla au Sud, Djelfa, Laghouat  dans le centre-ouest et Tébessa à l'Est.