96 milliards de Fcfa pour arrêter l’érosion des côtes togolaises

Cofinancé par la Banque mondiale, la France et l’Etat togolais, ce programme a été longtemps réclamé par les nombreuses victimes de l’érosion côtière au Togo. Le plan d’action est parti pour arrêter définitivement l’avancée de la mer qui menace le littoral togolais. L'enveloppe pour financer le projet s'élève à plus de 90 milliards de Fcfa mais va-t-elle suffire?

C'est à la suite d'un cri d'alarme lancé par les populations vivant sur le littoral togolais plus précisément dans le village d'Agbavi situé à une vingtaine de kilomètres de Lomé, la capitale du pays que ce plan d'action a été mis en place.

Estimé à 96 milliards de Fcfa, ce plan met à contribution la Banque mondiale (BM) et la France. C'est dans le cadre d'un programme lancé par la BM en 2015. Il vise principalement à endiguer le niveau de la mer dans les pays côtiers africains qui subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Le Togo qui perd chaque année un mètre de côte est un des premiers pays bénéficiaires.

« Le gouvernement togolais qui veut prendre le taureau par les cornes compte appliquer un plan d'action qui fait partie d'une dynamique globale de lutte contre les effets du réchauffement climatique sur les côtes de l'Afrique de l'Ouest. Le plan d'action a pour objectif d'aider les pays côtiers à une gestion durable de leur façade maritime », rapporte l'Agence de presse Xinhua.

« Si rien n'est fait des villages vont disparaître d'ici 2030 »

Il faut noter que c'est à la suite d'une longue quête que l'Etat togolais a pu obtenir cet appui financier. Lors du sommet de la COP21 à Paris, le Président Faure Gnassingbé avait sollicité l'aide de la communauté internationale pour arrêter l'avancée de la mer au Togo. Une enveloppe de 5 milliards de Fcfa avait été débloquée mais la somme n'était pas suffisante pour contenir les assauts du grand bleu. Aujourd'hui, les villages installés sur le littoral togolais sont toujours menacés de disparition d'ici une quinzaine d'années, à cause de l'érosion. Selon des experts cités par le portail d'informations africanews.fr « si rien n'est fait pour stopper le réchauffement des océans, de nombreux villages bâtis le long de la côte togolaise vont disparaître d'ici 2030 ».

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