Côte d'Ivoire : la production de caoutchouc devrait atteindre 2 millions de tonnes en 2023

Leader africain de la production de caoutchouc, la Côte d'Ivoire prévoit d'atteindre 2 millions de tonnes en 2023. Une performance qui sera possible par le biais de la mise en culture de nouvelles zones de plantations d'hévéa dans le pays.
En 2017, la filière ivoirienne de caoutchouc a réalisé un chiffre d'affaires de 495 milliards de francs CFA.
En 2017, la filière ivoirienne de caoutchouc a réalisé un chiffre d'affaires de 495 milliards de francs CFA. (Crédits : Reuters)

Les autorités ivoiriennes nourrissent de grandes ambitions pour la production de caoutchouc. D'après le ministre ivoirien de l'Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, qui intervenait lors de la 37e Conférence internationale sur le caoutchouc naturel qui se tient du 22 au 26 octobre à Abidjan, la Côte d'Ivoire compte atteindre les 2 millions de tonnes de production de caoutchouc d'ici les cinq prochaines années. Selon le ministre ivoirien, cette performance sera possible grâce à la mise en culture de nouvelles zones de plantations d'hévéa dans le pays.

Alors que la Côte d'Ivoire est aujourd'hui le premier producteur du continent africain et septième sur le plan mondial -loin derrière la Malaisie qui produit près de 90% de l'hévéa de la planète- les volumes de production visée, devraient permettre au pays de consolider sa position en Afrique et dans le monde, comme l'a indiqué Coulibaly dans une déclaration relayée par Reuters.

800 000 tonnes attendues cette année

Selon l'Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d'Ivoire (APROMAC), les producteurs de caoutchouc sont aujourd'hui au nombre de 165 000, répartis sur environ 600 000 hectares de plantations. Au cours de l'année 2018, les volumes de production devraient atteindre 800 000 tonnes de caoutchouc sec, contre 600 000 produites l'année dernière.

Par ailleurs, la filière a réalisé un chiffre d'affaires de 495 milliards de francs CFA en 2017. Mais alors que la production augmente, la demande mondiale peine à suivre le rythme et les cours mondiaux sont aujourd'hui au plus bas. Ces derniers ont chuté de 5 000 dollars la tonne à seulement 1 000 dollars, entraînant un effondrement des revenus des hévéaculteurs. Pour le mois d'octobre, le prix d'achat du kilo aux planteurs a été fixé à 260 francs CFA.

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