En Tanzanie, la production du sisal, l'une des plus importantes cultures commerciales, enregistre depuis ces dernières années une série de contre-performances. Lundi dernier, la vice-ministre tanzanienne en charge de l'Agriculture, Mary Mwanjelwa, a déclaré lors d'une séance au Parlement que le gouvernement a mis sur pied un plan de modernisation des plantations et d'augmentation de la production de sisal.
«Nous avons lancé une enquête pour cartographier les régions dans lesquelles nous pouvons soutenir les cultivateurs de sisal pour augmenter leur production», a rapporté Mary Mwanjelwa.
Plus de 100 000 à la clé
S'il est vrai qu'elle enregistre aujourd'hui nettement moins de rendements que ce qui était réalisé dans les années 1960 et 1970, la filière de sisal reste pourvoyeuse d'emplois (100 000 personnes). Elle est également l'une des plus importantes cultures commerciales de Tanzanie et de la région d'Afrique de l'Est (Mozambique, Kenya, par exemple).
Notons que les fibres et les produits de sisal étaient principalement exportées vers l'Union européenne, la Russie, le Japon, l'Inde, la Chine, et plus récemment vers l'Arabie saoudite, l'Irak et l'Iran.
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