Heineken poursuit son expansion en Afrique et annonce une brasserie à 100 millions de dollars au Mozambique

Heineken vient de franchir un nouveau cap dans son implantation continentale en investissant 100 millions de dollars dans la construction d’une brasserie au Mozambique. Une unité industrielle qui devra permettre au groupe d’atteindre la barre des 60% de son sourcing agricole depuis le continent.

Le brasseur hollandais, Heineken, vient de lancer les travaux de construction de sa première brasserie au Mozambique. Cette première implantation directe du géant mondial nécessitera une enveloppe de 100 millions de dollars et sera située dans la province de Maputo. Cette unité sera dotée d'une capacité de production de 0,8 million d'hectolitres qui seront dédiés au marché local. Cette brasserie devrait être opérationnelle au premier semestre 2019.

« Investir dans un nouveau marché comme le Mozambique confirme l'ambition d'Heineken d'étendre son empreinte et de devenir le numéro 1 ou un challenger de poids dans tous les marchés dans lesquels le groupe opère. Avec notre expérience et nos activités centenaires en Afrique, nous souhaitons aujourd'hui devenir un partenaire de la croissance également au Mozambique comme nous le sommes déjà à travers le continent africain. Je suis convaincu que notre présence contribuera au développement économique et social déjà en cours dans le pays », précise dans un communiqué, Boudewjin Haarsma, DG Afrique de l'Est et de l'Ouest pour Heineken.

L'agriculture en second front

Le brasseur qui n'est présent dans ce petit pays d'Afrique de l'Est que depuis 2016 se limitait à la gestion de la vente et du marketing de son portefeuille produit sur le marché mozambicain. Cette nouvelle étape dans l'implantation du géant mondial de l'agroalimentaire au Mozambique devrait permettre l'embauche de 200 personnes de manière directe. Cette nouvelle implantation rentre dans le cadre de son objectif d'atteindre un approvisionnement local de 60% en matières premières agricoles d'ici 2020.

Heineken Mozambique devra ainsi « explorer et développer » les possibilités d'achats au niveau local des matières premières nécessaires à la production de ses bières. L'entreprise compte également contribuer directement à l'amélioration des rendements des cultivateurs mozambicains. Cet investissement s'inscrit par ailleurs dans la vision de diversification économique du Mozambique qui reste dépendant aux exportations de pétrole et qui fait face à un audit de ses comptes publics commandité par le FMI.

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