[Série / Les plans de relance en Afrique]  Au Maroc, cinq mesures clés pour réussir la relance

Après une première série de formats éditoriaux consacrés à la riposte à la pandémie, La Tribune Afrique lance une seconde série consacrée aux plans de relance économique adoptés par les Etats africains, ainsi que les décideurs politiques et les opérateurs privés qui portent le plan de relance. Dans ce premier épisode, découvrez les cinq mesures clés du plan de relance du Royaume du Maroc.
(Crédits : investinmorocco)

Le roi Mohammed VI du Maroc vient de poser les grandes lignes d'un nouveau plan de relance sur le moyen terme. Prenant en considération les aspects sociaux et économiques pour endiguer les effets de la crise, ce plan est désormais une feuille de route pour les décideurs qui vont le porter dans sa phase d'exécution.

Cinq mesures clés pour réussir la relance

- Le renforcement des filets sociaux afin que les citoyens puissent disposer d'une assurance maladie, d'un régime de retraite et d'une allocation familiale en fonction du nombre d'enfants et de la taille de chaque famille. Le programme qui devrait démarrer janvier prochain devra intégrer 22 millions de Marocains à l'Assurance maladie obligatoire (AMO) en deux ans.

- Le coût du plan de relance économique est évalué à 120 milliards de dirhams (11% du PIB) et comprend deux dispositifs principaux : un dispositif de prêts garantis par l'Etat et un Fonds d'investissement stratégique. Le plan soutiendra les secteurs productifs, notamment le tissu des PME, avec l'objectif de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

- Les chantiers prioritaires sur lesquelles porteront les « investissements de la relance » comprennent la restructuration industrielle ; les secteurs émergents et à forte valeur ; la relance de la PME ; les infrastructures ; l'agriculture ; et le tourisme.

- La création d'un Fonds Mohammed VI pour les investissements. Il sera doté d'une enveloppe équivalant à 4% du PIB. Le tiers du Fonds sera couvert par des dotations budgétaires et les deux tiers restant à travers les bailleurs de fonds et les partenaires du Maroc.

- La réactivation du chantier de réforme du secteur public et de restructuration des établissements publics, avec la création d'une agence nationale des participations stratégiques de l'Etat.

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