La décision prise dans le courant de la semaine par les deux pays vise essentiellement à fournir aux producteurs un prix rémunérateur afin de leur permettre d'avoir des revenus décents. Ainsi, dans leur lettre adressée à la Federation of Cocoa Commerce à Londres, les autorités ivoiriennes et ghanéennes ont indiqué avoir convenu du principe d'un prix plancher garanti de 2 600 dollars.
Précisément, il s'agit de la création d'un «différentiel de revenu de subsistance»(DRS) au planteur de 400 dollars la tonne qui entrerait en vigueur à l'ouverture de la campagne 2020-2021. Avec le nouveau mécanisme, les planteurs devraient être assurés de percevoir 70% du prix de référence, qui est de 2 600 dollars la tonne de cacao.
Les deux géants mondiaux de production de cacao reprendront ainsi les ventes de fèves sur la campagne 2020-2021 qu'ils avaient suspendue. La décision, prise dans le sillage de celles de 1979 et 1988, visait à forcer les multinationales à une meilleure renégociation des tarifs.
Pour rappel, la Côte d'Ivoire et le Ghana représentent à eux deux plus de 60% de la production mondiale, avec plus de 3 millions de tonnes annuellement.
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