L'Afrique du Sud milite pour la suppression des obstacles à la croissance du tourisme sur le Continent

Intervenant ce jeudi à l'occasion du Salon Africa's Travel Indaba à Durban en Afrique du Sud, le ministre sud-africain du Tourisme, Derek Hanekom, a estimé que les dirigeants africains devraient travailler à supprimer les obstacles à la croissance du tourisme. Les pays africains devraient tirer également profit des expériences et stratégies nationales des Etats du Continent.
En 2018, le nombre des arrivées touristiques sur le Continent a atteint 67 millions, soit une hausse de 7% par rapport à l'année 2017.
En 2018, le nombre des arrivées touristiques sur le Continent a atteint 67 millions, soit une hausse de 7% par rapport à l'année 2017. (Crédits : Shutterstock)

Le tourisme est d'une importance capitale pour le développement économique de l'Afrique. Une réalité dont les dirigeants africains ont pleinement conscience. Derek Hanekom, ministre sud-africain du Tourisme, a jeudi à la suppression des obstacles à la croissance du tourisme en Afrique. Le responsable qui s'exprimait dans le cadre du Salon Africa's Travel Indaba à Durban en Afrique du Sud a poursuivi en recommandant que les pays africains apprennent les meilleures pratiques des uns et des autres. Le continent africain doit améliorer le secteur touristique à travers la collaboration, a ajouté le ministre Derek Hanekom.

Le responsable sud-africain a appelé les pays du Continent à rejoindre le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA ; 23 sur 54)). Celui-ci devrait favoriser la baisse des prix des billets d'avion en permettant à plus de compagnies aériennes de circuler et en augmentant la fréquence des vols vers plus de destinations. «Nous devons être unis dans nos aspirations à construire et à faire reconnaître l'Afrique comme un continent de succès et d'opportunités», a-t-il expliqué.

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Cibler les grands marchés émergents

Evoquant les pistes pour la croissance du tourisme africain, Hanekom a souligné que l'Afrique devrait conserver ses marchés traditionnels, mais également cibler de grands marchés émergents à la croissance rapide.

«Nous détenons la base de ce que les touristes internationaux recherchent», a-t-il établi en affirmant que «les marchés saisonniers de l'Amérique du Nord et de l'Europe, ainsi que les marchés chinois et indien au développement rapide, cherchent tous des expériences nouvelles et différentes : différentes cultures, différents patrimoines, des sites et paysages différents et à couper le souffle. Tout cela, nous l'avons».

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Concerne les expériences nationales, le ministre sud-africain a cité les cas égyptien et kényan : grâce à l'amélioration des conditions de sécurité dans des destinations clés telles que Charm el-Cheikh, l'Egypte est parvenue à attirer plus de touristes internationaux, a-t-il relevé. Quant au Kenya, ses entrées de touristes ont augmenté de 37% en 2018.

«Nous devons saluer Air Ethiopia pour avoir réussi à augmenter le volume des arrivées sur l'ensemble du continent africain», a déclaré Derek Hanekom. «L'allègement des procédures de visa a également joué un rôle significatif pour favoriser la croissance de l'Ethiopie, ce dont encore une fois de nombreux pays africains devraient s'inspirer, notamment l'Afrique du Sud».

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