Kenya : Uhuru Kenyatta promet de continuer la lutte contre les contrebandiers

Les autorités kényanes ont procédé en fin de semaine à la destruction de marchandises de contrebande d'une valeur de 1,5 milliard de shillings kényans soit environ 1,4 million de dollars. Pour le président Uhuru Kenyatta, cette décision est motivée par la nécessité de protéger les entreprises locales et par ricochet l'emploi des jeunes du pays.
Tronçon routier reliant le port de Mombasa à la capitale kényane Nairobi.

La scène paraît cynique, mais elle serait nécessaire, prétend-on à Nairobi ! Avec le chef de l'Etat kényan, Uhuru Kenyatta comme témoin, les autorités de tutelle ont procédé vendredi dernier à la destruction de marchandises issues de la contrebande. D'une valeur de 1,5 milliard de shillings kényans, soit environ 1,4 million de dollars, ces marchandises sont composées de produits alimentaires et d'appareils de divers natures. Elles ont purement et simplement été broyées par des bulldozers et incinérées sur ordre des autorités. «Témoin de la destruction de biens illicites d'une valeur de 1,5milliard de shillings, dont 149 véhicules», a déclaré le président Kenyatta dans un tweet relayé sur les réseaux sociaux.

Pour ce dernier, cette décision est motivée par la nécessité de protéger les entreprises locales et donc l'emploi des jeunes du pays. «Le but ultime de la guerre contre la contrebande est de sauver des millions d'emplois pour les jeunes, lesquels sont perdus à cause de l'entrée illégale de produits bon marché», a-t-il précisé.

Protéger les emplois

A en croire les sources gouvernementales, le commerce illicite met à mal les entreprises et agriculteurs locaux. En raison de ce commerce, explique-t-on, les opérateurs locaux font face à d'énormes difficultés pour payer leurs employés qu'ils sont parfois obligés de licencier. Ces pratiques contribuent donc indirectement à augmenter le taux de chômage qui se situerait actuellement  à 11%. «Le commerce illégal détruit les emplois», a confié Uhuru Kenyatta. «Cela doit cesser. Nous ne pouvons pas continuer à permettre à quelques individus avides de continuer à détruire les emplois de nos jeunes et les efforts de nos agriculteurs grâce aux importations illicites», a poursuivi le président kényan en poursuivant sur un ton catégorique : «Je ne me sens ni effrayé ni intimidé, moins encore découragé dans le combat que je mène».

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