Cacao et anacarde, au menu d’une réflexion de trois jours à Abdijan

A Abidjan durant trois jours, à partir du 18 avril, les ministres de la commission de la CEDEAO en charge de l’agriculture et de l’industrie vont se pencher sur l’avenir du cacao et de l’anacarde en Afrique. Egalement au menu, le tissu industriel très faible des pays de la communauté

Vont prendre part à ces travaux à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, du 18 au 21 avril 2017, toutes les structures impliquées dans la certification des produits dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Une réunion du comité des experts des ministres en charge de l'industrie est prévue avec comme principal ordre du jour l'examen des textes sur « l'infrastructure qualité »avant qu'ils ne soient soumis à l'approbation des ministres lors de leur rencontre prévue pour le 21 avril après que leurs collègues de l'agriculture se soient réuni pour se pencher sur « le cacao et l'anacarde ».

L'anacarde et le cacao au centre des échanges

Il est également prévu à l'issue de ces rencontres des ministres de l'industrie et de l'agriculture, la validation d'au moins deux résolutions en vue d'accélérer le développement industriel de l'anacarde et du cacao en Afrique de l'Ouest. Certains produits comme l'anacarde, l'huile de palme, la mangue, entre autres, doivent faire l'objet d'une attention particulière selon une note de la Commission de la CEDEAO transmise à l'Agence de presse Africaine ( APA).  « La Commission de la CEDEAO saisira cette opportunité pour présenter quelques projets sur l'anacarde et le cacao. Cette réunion sera une opportunité pour présenter la contribution de l'infrastructure qualité à la promotion des chaînes de valeur agricoles notamment pour l'anacarde et le cacao », selon la même source.

Une infrastructure de qualité c'est un cadre institutionnel dont l'objectif est de permettre la mise en œuvre d'une fonction de santé et de sécurité pour les consommateurs. Tout en facilitant l'accès aux marchés communautaires avec une diminution des coûts des exportations, cette infrastructure aide le secteur privé à résoudre les problèmes de qualité et de conformité, un frein aux multiples essais.

Renforcer le tissu industriel des pays africains

Une aubaine donc pour le tissu industriel très faible des pays de la CEDEAO. Celui-ci participe très peu à la formation du Produit Intérieur Brut (PIB) avec une moyenne de 6% à 7% de contribution de l'industrie manufacturière.

Cette situation avait amené la Commission à adopter en 2010, une « Politique industrielle commune de l'Afrique de l'ouest (PICAO) et une stratégie de mise en œuvre a été révisée en avril 2015 par les ministres des pays de la CEDEAO en charge de la qualité », a rappelé la même source.

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