Il s'agirait d'une performance inédite et imprévue par les organismes internationaux. L'économie du pays devrait enregistrer une croissance de 7% en 2017 contre un 6,5% prévue en 2016. Un succès qui se fera grâce à des investissements directs dans les infrastructures portuaires, les télécommunications, les aéroports et dans la zone franche.

« Le taux de croissance est prévu à 7% en 2017 grâce à l'augmentation des investissements directs étrangers », a confirmé le ministre djiboutien du Budget et des finances, Bodeh Ahmed Robleh récemment.

Selon le ministre, cette augmentation sera appuyée par un dynamisme productif des secteurs économiques divers.

Le secteur infrastructures portuaires et aéroportuaires du Djibouti est sous fusion financière de la Chine. Partenaire de luxe, l'empire du milieu permet à Djibouti d'assurer le développement de ses activités portuaires et de faire accroître ses recettes dans les transports aériens. Un bon apport à l'économie du pays qui est très dépendante des services. Grâce à sa position géostratégique, Djibouti se trouve au carrefour de corridors maritimes importants pour l'acheminement de marchandises diverses, mais surtout du pétrole.

En effet, Djibouti est situé en Afrique de l'est, dans la corne, à l'intersection du golfe d'Aden et de la mer rouge, à proximité du détroit de Bab Al Mandab. Environ 40% du trafic maritime mondial passe par là alors que pour lutter contre la piraterie maritime, les USA, la France, le Japon et bientôt la Chine, y disposent d'une base militaire. Une augmentation des recettes dans le secteur des ports, impacterait positivement le développement économique. Le gouvernement ne s'est pas trompé.

Augmenter l'offre des services de base

Le nouveau budget de l'Etat prend en compte les prévisions du pays. Selon les autorités de Djibouti, le budget 2017 tient prioritairement compte de l'objectif d'accroître l'offre de service de base de qualité. Il mise aussi sur une réforme de la fiscalité pour renforcer la gestion des investissements publics, la diversification de l'économie et la stabilité financière.

« Ces nouvelles mesures visent à créer les conditions d'une croissance forte, la promotion du secteur privé et le renforcement du tissu industriel national », explique le gouvernement dans un communiqué du conseil des ministres.

Outres ces dispositions, la nouvelle loi des finances prescrit la poursuite, du dégel des avancements des agents de l'Etat, du programme d'investissements des infrastructures en cours d'exécution dont le terminal minéralier de Tadjourah, le Port de Goubet, l'installation d'aqueduc pour l'approvisionnement de l'eau, le projet de dessalement d'eau de mer, la seconde ligne d'interconnexion électrique avec l'Ethiopie, les constructions des logements, ainsi que la réalisation de forages exploratoires géothermiques.

De quoi consolider la situation macroéconomique et améliorer la gestion des ressources du pays, afin d'atteindre la Vision 2035, la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l'emploi et surtout concrétiser la prévision de 7% de taux de croissance.