En quelques années seulement, une demi-dizaine d'entreprises publiques tanzaniennes sont tombées en faillite. Une situation inacceptable pour le gouvernement tanzanien vu que ces entreprises avaient une forte contribution au budget national. D'ailleurs, des poursuites judiciaires sont annoncées contre les managers responsables de ces faillites. Une volonté de délimiter les responsabilités défendue par le Premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa qui a annoncé la décision de son gouvernement de lancer des procédures judiciaires contre les responsables qui auraient contribué à l'effondrement et à la faillite d'entreprises publiques. Une annonce faite en marge de la sixième réunion du Fonds national de sécurité sociale (NSSF). Au moins quatre entreprises sont directement concernées. Il s'agit de Sungura, Kilitex, Mutex et Southern Paper Mills. Des entreprises publiques aujourd'hui fermées. Selon le Chef du gouvernement, leur faillite aurait été orchestrée par des cadres "irresponsables et corrompus".
Sanctionner la corruption et la mauvaise gestion
Selon la décision gouvernementale, les personnes jugées responsables de la chute de ces entreprises publiques "auparavant prospères" devraient faire face aux conséquences. "Ils seront jugés sévèrement", indique le Premier Ministre. En effet, Majaliwa explique que: "le pays a tiré des recettes énormes de ces entreprises mais à cause de la malhonnêteté et de plans corrompus, elles n'existent plus aujourd'hui. Nous ne permettrons pas cela à notre époque et les personnes responsables subiront les conséquences". La Tanzanie envisage par ailleurs, de lancer un nouveau plan d'industrialisation pensé comme un catalyseur susceptible de transformer l'économie, de générer une croissance durable et de réduire la pauvreté.
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