Libye : le gouvernement réclame un cadre juridique pour la réforme économique

Pour la réforme économique en Libye, le gouvernement d'union nationale reconnu par la Communauté internationale, estime qu'un cadre juridique serait nécessaire. Ces réformes constituent l'une des étapes indispensables pour relancer l'économie libyenne mise à mal par la crise meurtrière qui secoue le pays depuis plusieurs années.
L'exploitation pétrolière reste la pierre angulaire de l'économie libyenne, et a été fortement impactée par l'instabilité dans le pays.
L'exploitation pétrolière reste la pierre angulaire de l'économie libyenne, et a été fortement impactée par l'instabilité dans le pays. (Crédits : Reuters)

Le gouvernement d'union nationale en Libye veut un cadre juridique pour pouvoir effectuer les réformes économiques. Pour les autorités reconnues par la Communauté internationale, ce cadre permettrait d'éviter d'éventuels obstacles aux initiatives qu'elles envisagent d'entreprendre pour le redressement économique du pays.

« Le Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale souligne l'importance d'un cadre juridique pour les réformes économiques afin d'éviter tout problème ou contestation juridique qui pourrait entraver la mise en œuvre de telles réformes », a indiqué le gouvernement dans un communiqué ce dimanche.

Tripoli estime également qu'il faudra unifier les institutions financières du pays qui sont divisées, dont la Banque centrale. Ceci est nécessaire « afin de créer une plateforme solide pour la mise en œuvre du programme de réforme », a poursuivi le communiqué.

Rappelons que la Libye traverse depuis quelques années une impasse économique et monétaire. Les établissements financiers du pays manquent de liquidité alors que l'on assiste également à une chute non maîtrisée du cours de la monnaie locale, le dinar, face aux devises étrangères.

Après la mort de l'ancien guide libyen, Mouammar Kadhafi suite à une rébellion armée appuyée, le pays n'a jamais connu la stabilité. Aujourd'hui, la Libye, très riche en pétrole, reste divisée entre les autorités reconnues et les autorités parallèles du maréchal Khalifa Haftar, l'une et l'autre contrôlant l'Est et l'Ouest du pays, avec chacune d'entre elles, sa Banque centrale.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 28/08/2018 à 6:03
Signaler
Le roitelet macaron qui croit que ce pays pourra un jour reunir ses forces vives ! C'est ignorer les specificites du monde arabes, ses tribus, ses regles non dites. Evidemment, les pieds sur la moquette de l'elysee ne donne pas la possibilte de se ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.