L'expulsion des migrants par l'Algérie a créé un tollé général notamment en Afrique subsaharienne. Le jour même de l'opération, des Organisations algérienne de défense des droits de l'homme ont condamné traitement inhumain infligé à ces migrants et ont dénoncé de ce fait une « rafle ». La plupart des 1400 migrants ont été arrêtés sur décision du Wali d'Alger dans plusieurs quartiers de la capitale durant la journée du jeudi 1er décembre 2016, dont un grand nombre habitant le quartier de Bouchebouk, dans la Commune de Dely Ibrahim. Parmi les personnes expulsées, des enfants, des femmes enceintes, des personnes malades, migrants en situation irrégulière, demandeurs d'asile et réfugiés. La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) a dénoncé dans un communiqué, cette opération de rétention dans des conditions de vie désastreuses et indignes.
Des ressortissants de plusieurs pays africains dans la vague des expulsés
Selon Ousmane Maïdambé, directeur régional de l'Etat-civil chargé des réfugiés et de migrations d'Agadez, les premiers convois arrivés dans le pays sont acheminés dans 27 camions avec 989 personnes à bord dont 179 Nigériens. Les autres convois sont en cours de route et les autorités nigériennes d'Agadez en appellent à la collaboration et à l'assistance des organisations humanitaires pour assurer la prise en charge de ces vagues de migrants. Parmi les personnes expulsées d'Algérie, on retrouve des Camerounais, des Congolais de Kinshasa et de Brazzaville, des Sénégalais, des Maliens, des Nigériens, etc. Pour l'heure, c'est le HCR qui soutient l'essentiel des efforts déployés par le Niger pour mettre ces personnes dans de bonnes conditions.
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