La pression est maintenue par les enseignants guinéens sur le gouvernement. Ceux-ci en assemblée générale ce week-end, ont décidé de maintenir leur mot d'ordre de grève.
« Face aux manœuvres dilatoires orchestrées par les autorités gouvernementales, nous invitons tous les enseignants de Guinée à resserrer les rangs et à être très vigilants pour que, massivement le lundi, ils continuent à observer le mot d'ordre de grève et le maintenir jusqu'à l'obtention d'un certain montant par rapport aux 8 millions que nous avons revendiqués et pour lesquels nous avons déclaré c'est négociable », a déclaré le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah.
Menaces
Restant fidèle à son appel, Aboubacar Soumah a appelé les parents d'élèves à garder leurs enfants chez eux, ceci, parce que « nous ne voulons pas que ces enfants soient exposés aux réactions des agents des forces de l'ordre qui n'utilisent pas les armes conventionnelles contre les manifestants du pays », a-t-il expliqué.
Répondant ensuite aux menaces du gouvernement de suspendre les salaires des enseignants grévistes ou même les remplacer, le secrétaire général du SLECG a déclaré que « Nous demandons aux responsables administratifs qui sont en train de proférer des menaces à l'endroit de nos enseignants à l'intérieur du pays comme à Conakry, de bien vouloir se ressaisir. Faute de quoi nous allons demander leur départ ». « Les autorités, à tous les niveaux, qui intimident nos camarades, nous allons demander leur départ », s'est-il montré plus précis.
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