Le syndicat des travailleurs du pétrole au Gabon, l'ONEP, a annoncé ce vendredi 20 juillet, la reprise des activités des travailleurs dans les installations de Total à travers le pays, après 11 jours de grèves. Depuis le 9 juillet les employés des installations pétrolières ont entamé une grève qui, devait durer 15 jours; C'est-à-dire jusqu'à mardi prochain pour réclamer notamment l'augmentation des salaires et l'avancement professionnel.
Une longue liste de revendications
Dans la longue liste de revendication des grévistes figurent, l'évolution des carrières, le paiement du 13eme mois de salaire, la mise en place d'un système de rémunération, la classification professionnelle, le paiement d'un bonus partiel de cession des actifs, la mutation du personnel des sites vers la base, la prime de panier, l'évolution des primes sur le Cap Lopez et la prime de responsabilité. Les grévistes pointent également du doigt la violation du décret de mars 2016 régissant le travail des expatriés, mais aussi le non-respect d'une autre loi, celle de janvier 2008, réglementant les plans de départ volontaire et la mise à disposition du personnel. A ces "chefs d'accusation" contre Total, ONEP ajoute le délit d'entrave à la grève, accusant le groupe d'avoir recruté à l'extérieur pour remplacer les grévistes.
Affaire à suivre
Les syndicalistes de l'ONEP n'ont toutefois pas indiqué si Total a fait des concessions, pour qu'ils reprennent leur service. L'organisation a juste indiqué qu'ils pourraient continuer la grève si l'entreprise ne répondait pas à leurs exigences. Au Gabon, Total a été l'opérateur historique et leader sur ce secteur avant de se faire racheter par Perenco en 2017 une bonne partie de ses vieux champs pétroliers.
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