Congo : la Banque mondiale va s'inspirer du PND 2018-2022 pour orienter ses actions

Pour sa nouvelle représentante résidente au Congo, Korotoumou Ouattara, la Banque mondiale s'inspirera du Plan national de développement 2018-2022 mis en place par les autorités congolaises, pour son nouveau cadre de partenariat avec le Congo. Au cours de son premier entretien avec les autorités du pays ce lundi 16 juillet, la responsable a insisté sur l'objectif de son institution de soutenir le processus de développement du pays.
(Crédits : Reuters)

Nouvellement affectée à Brazzaville comme représentante-résidente de la Banque mondiale en remplacement de Djibrilla Adamou Issa, Korotoumou Ouattara a pu rencontrer ce lundi 16 juillet 2018, les autorités congolaises. Avec celles-ci, l'économiste ivoirienne a évoqué les questions de développement du pays, insistant sur l'investissement dans la lutte contre l'extrême pauvreté et la promotion de la croissance partagée. Korotoumou Ouattara qui a laissé entendre que l'adoption du nouveau Plan national de développement (PND) 2018-2022 est une « excellente » nouvelle, et pour la Banque et pour les populations congolaises, a indiqué que le nouveau cadre de partenariat de son institution avec le Congo s'en inspirera.

Deux axes stratégiques prioritaires du Plan intéressent particulièrement l'institution de Bretton Woods. Ils concernent le développement du capital humain à travers des investissements dans la santé et l'éducation mais également le processus de diversification de l'économie nationale dont l'appui au secteur privé. « Le PND définit le cadre des actions à mener par le gouvernement pour le développement du Congo. Ce sont aussi ces activités que la BM va appuyer dans son propre cadre de partenariat que nous allons mettre en place », a déclaré Korotoumou Ouattara à l'issue d'un échange avec la ministre congolaise du plan, de la statistique et de l'intégration régionale, Ingrid Ebouka-Babackas, avec qui elle a aussi évoqué le grand potentiel de la coopération entre l'Etat congolais et l'institution financière internationale. « Nous sommes là pour appuyer le peuple congolais dans son processus de développement », a insisté la nouvelle représentante-résident de la Banque mondiale.

A son nouveau poste, l'ancienne chercheuse à l'Université d'Etat d'Ohio (Columbus, Etats-Unis) aura plusieurs défis à relever. Au Congo, pays qui connait une crise économique depuis quelques temps en raison de la chute des cours des matières premières, la Banque mondiale doit répondre à diverses sollicitations. Pour les projets de filets sociaux, le soutien à la diversification économique (une recommandation nécessaire pour la relance économique), l'appui budgétaire ou encore la réforme macroéconomique et du secteur public, l'institution est très attendue.

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