L'Angola participera à la protection du premier puits de carbone du monde

Le Bassin du Congo abrite 10 000 espèces de plantes, 1 300 espèces d'oiseaux, 400 espèces de mammifères ainsi que des animaux mythiques comme l'okapi, le gorille des montagnes, le chimpanzé...La région est considérée comme le plus grand puits de carbone au monde.
(Crédits : DR.)

Le secrétariat exécutif de la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), organisme commun aux pays de la sous-région chargé de la coordination des actions en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers, a annoncé aujourd'hui l'adhésion officielle de l'Angola à l'institution en tant que onzième Etat-membre. Une adhésion actée après un vote à l'Assemblée angolaise le 20 octobre dernier.

Le travail entre l'Angola et la Comifac a déjà commencé, rapporte un communiqué de la Commission. « Les 11 pays vont poursuivre leurs efforts de coordination et d'harmonisation des politiques publiques en faveur des 268 millions d'hectares de couverture forestière du Bassin du Congo, et de ses 100 millions d'habitants », ajoute la Commission.

16,6 millions d'hectares partis en fumée

Pour rappel, le Bassin du Congo abrite 10 000 espèces de plantes - dont 30% sont endémiques - 1 300 espèces d'oiseaux, 400 espèces de mammifères ainsi que des animaux mythiques comme l'okapi, le gorille des montagnes, le chimpanzé...La région est considérée comme le plus grand puits de carbone au monde et l'Accord de Paris, qui entend conserver un réchauffement global inférieur à 1,5°C, ne peut se permettre de la voir brûler. La Comifac joue ainsi un rôle de premier plan dans la lutte globale contre le changement climatique.

Mais, plus de 16,6 millions d'hectares de forêt sont partis en fumée entre 2000 et 2014. Plus largement, les feux de forêt en Afrique subsaharienne représenteraient un cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre. L'Angola connaît un péril semblable. Son couvert forestier, qui occupe environ 40% de sa surface, est en danger, et a diminué de 5,3% entre 2002 et 2020, selon Global Forest Watch.

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