D'ici juin prochain, Vodafone espère ne plus opérer sur le marché égyptien des télécoms. Le groupe britannique a trouvé un accord avec Saudi Telecom pour lui céder ses 55% de parts dans Vodafone Egypt pour 2,4 milliards de dollars, annonce Nick Read, PDG de Vodafone Group ce mercredi 29 janvier.
Focus: Afrique subsaharienne et Europe
L'Egypte -ou sa filiale s'est érigée en leader du secteur des télécoms- était le seul pays d'Afrique du Nord où Vodafone a investi. En quittant ce marché, le groupe basé à Berkshire, au Royaume-Uni, vise un double objectif. D'une part, il entend réduire sa dette et « libérer de la valeur pour ses actionnaires », selon Read. D'autre part, Vodafone veut désormais focaliser sa stratégie de développement sur l'Afrique subsaharienne et l'Europe.
Au Sud du Sahara, Vodafone est actuellement implanté dans huit pays : l'Afrique du Sud, le Kenya, la République démocratique du Congo (RDC), le Ghana, la Tanzanie, le Mozambique, le Ghana et le Lesotho. En Europe, les couleurs de Vodafone sont présentes au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Roumanie, en République Tchèque, en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Hongrie, en Irlande, en Grèce et en Albanie. En décembre dernier, le groupe annonçait un accord de cession de ses actifs maltais à Monaco Telecom. Outre ces marchés, Vodafone est également en Australie, en Inde et en Turquie.
En Egypte, Vodafone partage le tour de table avec Telecom Egypt (45%) qui n'a pas l'intention de céder sa participation. Après la conclusion de l'accord avec Saudi Telecom, l'entité égyptienne continuera d'opérer sous la marque britannique sur le « long terme ».
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