Meromaurf, la startup gabonaise qui veut changer le concept d'incubateur

Si les startups en Afrique de l'ouest ne trouvent toujours pas leur place dans le paysage économique régional, c'est peut être parce que les incubateurs opérant dans la région ne sont pas efficaces. C'est ce postulat qui a poussé le jeune entrepreneur gabonais, Roland Ulrich Guissony, à lancer Meromaurf.

Repenser le modèle des incubateurs de startups africaines. C'est l'objectif que s'est fixé Meromaurf, une startup/fonds d'investissements qui veut se mettre au service des jeunes entrepreneurs africains. L'idée de son jeune fondateur, Roland Ulrich Guissony, est simple et précis : « Aujourd'hui, le principal souci des entrepreneurs africains est l'accès aux financements. Notre idée est donc de profiter du web pour former une communauté d'entrepreneurs africains qui va s'entraider et décider des projets pertinents qui méritent d'être financés ». Cette communauté sera composée également d'experts qui apporteront le savoir-faire technique et académique aux candidats. Mais ce n'est pas tout. L'idée est de lancer aussi une application mobile afin de construire une base de donnée d'entrepreneurs prometteurs pour faciliter aux investisseurs d'identifier les projets novateurs.

Pour le moment, le projet est toujours au stade préliminaire. Une campagne de Crowdfunding a été lancée sur la plateforme Ulule pour collecter la modique somme de 1.099 euros. Selon Guissony, il ne s'agit là que de la « finalisation de la phase de preuve de concept », ou autrement dit une preuve de confiance. La prochaine étape consiste à faire connaître la plateforme à travers des workshops et des réunions en Île de France et à Libreville au Gabon, autour des thèmes de l'entrepreneuriat et de l'innovation en Afrique dans l'objectif de nourrir la base de données.

« Nous espérons que dans 3 ans, nous aurons trouvé un modèle d'incubateur qui sera plus efficace de ce qui est proposé aujourd'hui », avoue l'entrepreneur en herbe.

Une fois cette phase achevé, Meromaurf entamera sa levée de fonds. Le jeune entrepreneur vise à réunir 1 million d'euros d'ici 5 ans.  Une somme qui va d'abord alimenter quelques 500 microprojets à fort potentiel.

Le projet est aujourd'hui présenté dans plusieurs concours afin de faire parler de lui. Dans quelques jours, il sera présenté à HEC SEED Entrepreurship Summit, l'évènement organisé par HEC Paris. Après ce concours, Guissony compte entamer une tournée dans les pays d'Afrique de l'ouest afin de « capter la demande, pour ensuite développer l'offre adéquate ».

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Commentaire 1
à écrit le 23/03/2017 à 0:03
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L'événement s'appelle SEED Entrepreneurship Summit, sans HEC, et il n'est pas organisé par HEC mais à HEC par HEC Seed et l'Université Paris-Saclay. Mais surtout le projet Meromaurf a perdu au premier tour de la sélection des startups du concours, et...

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