Fintech : en quête de profils de haut niveau, iBanFirst ouvre un centre de R&D en Tunisie

En parallèle à cette ouverture, la fintech française lance un plan de recrutement en France et en Tunisie.
(Crédits : CC)

Après Dijon et Paris, l'entreprise française des services financiers iBanFirst vient de fixer son choix sur la sous-région nord-africaine et plus précisément la Tunisie pour y installer son nouveau centre de R&D.

Avec des services dédiés principalement aux PME et ETI en Europe, la fintech a révélé avoir trouvé des difficultés à trouver des profils en France et s'est donc tournée vers la Tunisie, « un pays [qui] regorge de talents très compétents en ingénierie, issus d'écoles supérieures à la renommée internationale ».

Pour le management d'iBanFirst, la décision de localiser une partie de son activité en Tunisie « s'est rapidement imposée, alors qu'il est de plus en plus difficile en France à recruter des profils tech de haut niveau. Ce pays est également très vite apparu comme une évidence du fait, notamment, de la proximité géographique, culturelle, linguistique entre ces deux pays ».

Lui-même bardé d'une double diplomation de grandes écoles en ingénieure entre la Tunisie et la France, Oualid Abderrazek, Chief Product Officer chez iBanFirst, avance que « la Tunisie représente un fabuleux vivier de talents dans lequel nous allons pouvoir puiser les ressources qui nous manquent aujourd'hui pour accélérer le développement de notre produit ».

« Le fait que nous soyons sur le même fuseau horaire a également été un critère de choix déterminant, afin que la collaboration entre les équipes en France et celles en Tunisie soit la plus fluide et la plus efficace possible », argumente-t-il.

Une croissance annuelle de 180 %

Initialement prévue en mars dernier, l'ouverture du nouveau centre R&D, retardée par les effets de la crise pandémique, a finalement été opérée, avec à la clé « plusieurs recrutements confirmés sur la vingtaine prévue en Tunisie d'ici la fin de l'année ». Un plan de recrutement lancé en France et en Tunisie, avec 45 embauches supplémentaires en 2020, comme le révèle iBanfirst dans un communiqué.

Créée en 2013, la fintech française compterait aujourd'hui quelque 4000 clients, avec une plateforme de services financiers dédiés principalement aux PME et ETI en Europe. Elle a déjà levé plus de 46 millions d'euros auprès de fonds de capital-risque, dont Elaia, BPI Large Venture, Serena et Breega et de business angels dont Xavier Niel.

En mars dernier, la croissance annuelle d'iBanFirst était de 180 % et, entre 2016 et 2020, ses effectifs sont passés de 16 à 180 collaborateurs.

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