L'Algérie et les Etats-Unis renouvellent leur accord de coopération scientifique et technique

L'Algérie et les Etats-Unis ont procédé lundi dernier à la modification et l'extension de l'accord de coopération scientifique et technique établi depuis 2006. Celui vise à renforcer les capacités scientifiques et technologiques des deux parties, à élargir les relations entre leurs communautés scientifiques.
Salle de contrôle de la station de traitement de gaz de Krechba, à environ 1 200 km au sud d'Alger.
Salle de contrôle de la station de traitement de gaz de Krechba, à environ 1 200 km au sud d'Alger. (Crédits : Reuters)

L'Algérie et les Etats-Unis misent beaucoup sur leurs échanges en matière de sciences et de technologies. D'après un communiqué de l'ambassade américaine à Alger, les deux pays ont renouvelé en début de semaine l'accord qui les lie dans ces domaines depuis quelques années. Il s'agit surtout de «la modification et extension de l'Accord de coopération scientifique et technologique».

Le nouvel accord, signé par l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John P. Desrocher, et le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadja, «vise à renforcer les capacités scientifiques et technologiques des deux parties, à élargir et à accroitre les relations entre les communautés scientifiques et technologiques des deux pays et à promouvoir la coopération scientifique et technologique dans des domaines d'intérêt mutuel », peut-on lire dans le document transmis à la presse.

Il permettra également «d'échanger des idées, des informations, des compétences et des techniques et de collaborer sur des projets scientifiques et technologiques d'intérêt commun », ajoute le document publié par la représentation américaine à Alger.

Pour sa part, le diplomate américain a tenu à expliquer qu'il ne s'agit pas «d'un nouvel accord», mais plutôt de «réaffirmation de l'intention d'étendre et d'élargir les liens» entre «les deux gouvernements, les établissements d'enseignement supérieur et le secteur privé dans les domaines de la coopération scientifique et technologique ». John P. Desrocher a ajouté que les Etats-Unis s'attendent encore à plusieurs années de coopération «fructueuse» lesdits domaines avec l'Algérie.

Opportunités pour les universitaires

Cet accord entre les gouvernements algérien et américain devrait également permettre de redynamiser la recherche dans les universités d'Algérie. Selon le ministre Tahar Hadjar, l'accord permet aux enseignants académiciens d'Algérie de bénéficier du programme de recherche «Full Bright».

Il a précisé que l'accord offrait une opportunité à nombre d'enseignants en post graduation de résider aux Etats-Unis pour une durée d'une année au minimum afin d'y mener leurs recherches. Il portera également sur les différents aspects de la recherche scientifique «permettant aux équipes de recherche relevant des universités et des centres de recherches algériens de conclure des conventions, des partenariats ou d'initier des projets de recherche d'intérêt commun», a déclaré le ministre.

Rappelons que dans le cadre de cet accord, des étudiants algériens ont pu se déplacer aux Etats-Unis pour poursuivre leurs études en master, doctorat et post graduation, au cours des dix dernières années. Tahar Hadjar a confirmé qu'en renouvelant l'accord, toutes les clauses qui s'y trouvaient ont été maintenues et que le programme se poursuivra.

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