Recherche : un fonds japonais déploie 23 millions de dollars contre les maladies fatales en Afrique

The Global Health Innovative Technology Fund (GHIT Fund, fonds de la technologie innovatrice pour la santé) est connu pour son soutien aux recherches scientifiques pour trouver des nouveaux traitements aux maladies les plus fatales dans le monde. Ce fonds public-privé japonais vient d'annoncer avoir débloquer 23 millions de dollars destinés à trouver des traitements contre les maladies les plus fatales en Afrique. Détails.

Au lieu de soutenir directement le secteur de la santé africaine, le Japon réussit à faire mieux. The Global Health Innovative Technology Fund (GHIT Fund, fonds de la technologie innovatrice pour la santé), fonds public-privé japonais formé pour lutter contre les maladies infectieuses, a annoncé qu'il investira un total de 23 millions de dollars en 11 nouveaux projets. Il s'agit dans la majorité des cas de projets de recherches pour trouver des traitements contre des maladies les plus fatales en Afrique. C'est le cas par exemple d'un programme de développement pour un traitement pédiatrique pour la schistosomiase.

Le Fonds GHIT investira 4,7 millions de dollars US dans une étude clinique pour évaluer une formulation pédiatrique de praziquantel. Il s'agit d'un médicament prometteur pour le traitement de la schistosomiase, une maladie parasitaire liée à l'eau et qui provoque plusieurs problèmes de santé aigus et chroniques. Les jeunes enfants sont les plus exposés, mais le médicament existant est tellement amer et difficile à avaler que les enfants ne reçoivent souvent pas de traitement, entraînant de sérieux problèmes de santé et d'apprentissage. Le financement permettra de tester une nouvelle pilule plus petite et plus apaisante et qui pourraient être administrées à des enfants de moins de trois mois.

De nouveaux traitements contre le paludisme financés...

Les recherches contre le paludisme vont également bénéficier du soutien financier japonais pour plusieurs types de traitement. Le Fonds investira 4,5 millions de dollars US dans l'étude sur le composé de candidats antipaludiques appelé SJ733 créé par le groupe pharmaceutique japonais, Eisai.

2,8 millions de dollars seront par ailleurs investis dans l'étude d'un candidat prometteur de vaccin contre le paludisme qui est en cours de développement par des chercheurs de l'Institut de recherche sur les maladies microbiennes de l'Université d'Osaka et du groupe pharmaceutique nippon, Nobelpharma, entre autres. Leur formulation, appelée BK-SE36, a produit des résultats encourageants lors d'essais précoces, générant une réponse immunitaire chez des adultes japonais et des volontaires ougandais âgés de 6 à 32 ans. Le nouveau vaccin est en train d'être testé dans un essai clinique avec des jeunes enfants âgés de 1 à 5 ans au Burkina Faso, où le paludisme est répandu. Ce nouvel investissement du Fonds GHIT permettra aux chercheurs d'évaluer une formulation différente du vaccin chez les adultes et les enfants africains en bonne santé, qui contient une substance supplémentaire connue sous le nom d'un adjuvant qui s'est révélé prometteur pour stimuler la réponse immunitaire au vaccin.

Les maladies tropicales négligées bientôt attaquées à coup de millions d'euros...

Le fonds japonais investit aussi dans des recherches sur des traitements de maladies tropicales. Il mettra 5,3 millions de dollars pour une étude non clinique d'un anticorps anti-dengue contre les quatre sérotypes du virus de la dengue. La recherche est menée par l'industriel japonais Chugai Pharmaceutical qui s'associe au Singapore Immunology Network (le réseau de l'immunologie de Singapour, SIgN), un réseau de chercheurs établi par l'Agence de Singapour pour la science, la technologie et la recherche.

Le Fonds GHIT investira également 780.000 dollars dans un partenariat qui sera mené par Daiichi Sankyo et l'initiative Drogues pour les maladies négligées (Drugs for Neglected Diseases initiative, DNDi), une ONG basée à Genève spécialisée dans les maladies tropicales négiligé, comme la leishmaniose et de la maladie de Chagas.

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