Législatives en Algérie : la chasse aux électeurs est ouverte

La campagne électorale pour les élections législatives en Algérie a débuté dimanche mettant en prise 163 listes de candidats libres et 128 alliances qui rivalisent de programmes. L’emploi de jeunes, la paix et la sécurité sont des thèmes chers aux candidats qui sont appelés à relever le défi de la mobilisation.

La chasse aux électeurs est ouverte à Alger depuis dimanche, premier jour de la campagne électorale. Ils sont 1.200 candidats en lice pour décrocher l'un des 462 sièges de l'Assemblée populaire nationale (APN) au suffrage universel. Un véritable marathon pour les partis politiques engagés dans les législatives du 4 mai prochain. Plus de 1800 meeting dans tout le pays sont au programme. L'enjeu est de taille. Il consiste à faire voter massivement les Algériens.

Le vote massif, la première bataille à gagner

La mobilisation populaire, un gage de crédibilité dans un pays où seulement 42.9% ont voté lors des élections législatives de 2012. D'ailleurs sur les panneaux réservés aux listes des candidats ainsi que sur les affiches de campagne gouvernementale on peut lire le slogan « Samaa Sawtek » ( fait entendre ta voix). Si tous les candidats sont soumis à l'épreuve de la mobilisation, les grandes lignes de leurs programmes n'ont pas la même tonalité.

Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a considéré, lors d'un meeting populaire depuis Boutheldja (wilaya d'El Tarf), que les prochaines échéances électorales constituent « une opportunité pour consolider les acquis de l'Algérie » en matière d'unité nationale, de stabilité et de sécurité, appelant les citoyens à se diriger massivement aux urnes, a indiqué l'Agence de presse Algérienne (APS). Un autre thème cher au RND, l'emploi des jeunes en Algérie. Le parti, selon toujours la même source, propose « plusieurs mesures de soutien en faveur des couches sociales défavorisées, des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes et un renforcement de la couverture sanitaire, tout en insistant sur l'exploitation des richesses de la région d'El Tarf et la réhabilitation du travail minier en relançant le gisement minier d'Oum Théboul ».

La relance de l'économie un thème cher aux candidats

Pour sa part, le Front de libération national (FNL), lors d'un meeting à Kenchela, une commune située dans les Aurès, dans l'est algérien, promet de « défendre tous les projets de développement économique inscrits dans la ville et environs comme celui du projet de réalisation d'un axe routier reliant la wilaya à l'autoroute est-ouest et le projet de construction d'une voie ferrée ».

D'autres formations politiques à l'image de Ahd 54 (son nom est une allusion aux principes de la révolution Algérienne de 1954), le Front El-Moustakbel, l'Alliance du mouvement de la société pour la paix et le front du changement (MSP-FC), le mouvement populaire algérien (MPA) ainsi que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se sont mises dans la danse. Elles prônent la relance et la diversification de l'économie Algérie.

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