Terrorisme : la Guinée dépêche 850 soldats au Nord du Mali

La Guinée s'engage à déployer 850 soldats au nord du Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui sévit dans cette région depuis plusieurs années. L’envoi de soldats guinéens dans le pays d’Afrique de l’Ouest intervient au moment où la Mission des nations unies au Mali est attaquée de toutes parts.

Énième engagement de la Guinée au Mali. Alors que les hostilités entre groupes armés rivaux ont regagné d'intensité ces derniers jours dans les régions du nord Mali, la Guinée d'Alpha Condé s'engage à nouveau à déployer 850 soldats du bataillon Gangan 3 sur le sol malien.

Ces centaines d'hommes ont reçu vendredi 18 août, le drapeau tricolore de la Guinée, le rouge-jaune-vert. Ils doivent se rendre au Nord-Est du Mali pour lutter contre le terrorisme qui constitue une véritable menace pour la stabilité de cette partie du pays d'Afrique de l'ouest. « Je vous demande de défendre notre drapeau et de représenter la Guinée au sein de la Mission des nations unies au Mali, la MINUSMA », a déclaré le ministre guinéen de la défense, Mohamed Diaré.

Les attaques se multiplient au Nord Mali

Après plusieurs mois de formation pour une remise à niveau au camp de Samorya dans la région de Kindia, ces 850 soldats seront en effet d'une grande utilité à la MINUSMA. La force onusienne a subi ces derniers jours beaucoup de pertes d'hommes. Neuf personnes, dont un Casque bleu togolais et cinq agents de sécurité maliens, ont été tuées lundi 14 août lors de deux attaques distinctes contre la mission de l'ONU au Mali.

La première attaque, menée par un petit groupe de jihadistes, a eu lieu dans le quartier-général de la MINUSMA à Tombouctou. Équipés de grenades et de fusils AK-47, les assaillants ont ouvert le feu sur les gardes de sécurité maliens dès qu'ils ont atteint l'entrée du camp. Le même jour, une autre attaque est menée à Douentza, où un soldat malien et un casque bleu togolais sont tués.

Des épisodes qui en disent long sur la nécessité de renforcer les forces de maintien de la paix des Nations Unies au Mali. La force française Barkhane présente sur le terrain depuis cinq ans et censée appuyer la MINUSMA semble aujourd'hui dépassée par les défis sécuritaires au Nord Mali. La mission de Barkhane avec un bilan mitigé au Mali peine encore à venir à bout des nombreuses attaques notamment dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao.

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Commentaire 1
à écrit le 20/08/2017 à 19:40
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Voila un Pays ( GUINÉE ) Pauvre voire " Très Pauvre " , incapable de subvenir à ses propres Besoins et à ceux de sa Population . Passe tout son Temps à quémander des Subventions à la FRANCE . Mais qui va se creuser encore sa Dette en allant se jetter...

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