Cedeao  : Abidjan confirme son appui à l'adhésion du Maroc

Les autorités ivoiriennes se sont montrées favorables à la candidature du royaume chérifien pour adhérer à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Pour le ministre ivoirien de l'économie et des finances, l'adhésion du Maroc sera un plus pour le poids économique de la zone.

Les pays de l'Afrique de l'ouest ne semblent voir que du bien dans l'intégration du Maroc dans la Cedeao. La Côte d'Ivoire, par la voix de son ministre de l'économie et des finances vient de montrer son soutien à la candidature du royaume chérifien.

« Si le Maroc est admis au sein de la Cedeao, cela ne pourra que donner un poids économique plus important à la zone », a déclaré le ministre Adama Koné en milieu de semaine dernière lors d'une la Conférence sur le « Risque pays Côte d'Ivoire » organisée par l'agence de notation financière Bloomfield Investment.

Selon lui, le plus important est que l'ouverture faite au Maroc puisse profiter à l'économie ivoirienne avec un apport en investissement. « La Côte d'ivoire reste un pays ouvert au Maroc, mais également aux autres pays (...). Notre pays a besoin de capitaux qu'elle ne peut mobiliser à partir de ses ressources internes », a ajouté l'argentier du gouvernement ivoirien. La Côte d'Ivoire rejoint ainsi le président de la commission de la Cedeao Alain Marcel de Souza qui lui-même est très favorable au Maroc. Nous allons « mettre au point une commission paritaire pour que, dans un mois et demi, on puisse signer un accord de partenariat économique déclarant le Maroc comme associé privilégié de la CEDEAO », avait déclaré le président de la commission.

Mais le Maroc n'aura pas besoin de grand-chose pour se faire accepter dans la Cedeao. Le Royaume de Mohammed VI entretient déjà de très bonnes relations avec beaucoup de pays de la zone et jouit d'un statut d'observateur dans la Cedeao depuis plusieurs années.

Le Maroc dans la Cedeao, c'est pour bientôt

Le président de la Commission de la Cedeao avait déjà établi le calendrier pour cette intégration, en disant que dans un mois et demi, tout sera fait. Conscient des partenariats fructueux déjà existants entre le Maroc et plusieurs pays ouest-africains, il sait qu'il n'y aura pas de résistances à cette initiative. Le ministre ivoirien de l'économie et des finances avait quant à lui, donné l'exemple de la Baie de Cocody qui était à l'abandon. Cette baie sera exploitée et mise en valeur par des capitaux marocains et la Côte d'Ivoire pourra s'en servir en faisant d'elle une attraction touristique. De plus, en septembre 2016 dernier, Abidjan et Rabat avaient conclu un accord de partenariat prévoyant la construction d'une usine de production de médicament en terre ivoirienne. Au Sénégal, un autre géant économique de la Cedeao, le Maroc y a installé en février dernier un bureau de son office national du tourisme. Ceci dans le but de renforcer la coopération touristique entre l'Afrique subsaharienne et le Maroc.

Un peu plus tôt dans l'année, en janvier 2017, c'est la capitale béninoise Cotonou et la ville marocaine de Fès qui avaient commencé à étudier la possibilité d'un programme de jumelage entre les deux villes.

Ces nombreux fruits de la coopération entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'ouest sont autant d'arguments appuyant qu'une entrée du Royaume dans la Cedeao aurait de très bonnes conséquences économiques.

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Commentaire 1
à écrit le 13/04/2017 à 1:02
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Bonjour à toute l'Equipe de La Tribune Afrique !!! En avant pour les États Unis d'Afrique avec une seule monnaie !!!! Ainsi, notre Continent, berceau de l'humanité retrouvera le respect sur le plan international. Notre division voulue par les pui...

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