Le Maire de Bordeaux ne reviendra pas dans la course à la présidentielle française. Le finaliste malheureux de « la primaire de la droite et du centre » vient d'en faire l'annonce de manière définitive dans une conférence de presse tenue ce matin à 10h30.

L'hypothèse d'un plan B prenait de plus en plus d'épaisseur depuis que François Fillon a confirmé le maintien de sa candidature malgré sa prochaine mise en examen dans le cadre de ce qui est baptisé « Affaire Pénélope ».

Beaucoup de personnalités avaient d'ailleurs quitté le navire Fillon ces derniers jours, voire dernières heures. Les défections des ténors du LR avaient été entamées par François Baroin qui a ensuite été rejoint notamment par compter Christian Estrosi, Nathalie Kosciusko-Moriset... Seuls Luc Chatel et Eric Cioti continuait à afficher encore leur soutien à François Fillon hier lors du rassemblement du Trocadéro.

Tant pis pour l'Afrique

Pour sa part l'ancien Président Nicolas Sarkozy, défait au premier au tour de la Primaire, a appelé à une réunion Fillon-Juppé cet après-midi pour essayer de trouver une sortie de crise et éviter une implosion du parti à quelques encablures du scrutin présidentiel.

En tout cas, la déclaration de l'édile de Bordeaux constitue peut-être la fin des derniers espoirs pour  le continent africain de voir émerger une candidature à droite qui ne menace pas les relations franco-africaines au vu des intentions affichées par les candidats Fillon et Lepen notamment en ce qui concerne la politique migratoire à adopter.