Selon les informations obtenues auprès d'une source proche du dossier à Londres, cette décision de Lloyd's devrait être rendue publique « dans les prochains jours », les deux parties étant en train de mettre en place les derniers réglages autour de la communication de cette installation qui se matérialiserait de manière imminente.
Toujours selon la même source, en amont de l'obtention du « statut CFC » pour l'assureur britannique, les équipes de Lloyd's et de Casablanca Finance City ont tenu plusieurs réunions avec le régulateur marocain des assurances, l'ACAPS, ainsi qu'avec les autorités de tutelle du Royaume chérifien, afin de s'assurer que le cadre réglementaire marocain offre toutes les « garanties permettant à l'assureur londonien de faire de Casablanca sa véritable tête de pont en Afrique francophone ». En clair, l'assureur anglais n'a pris sa décision qu'après s'être assuré que les primes collectées à partir de Casablanca puissent être renvoyées vers Londres.
Outre ses produits classiques d'assurance, Lloyd's devrait ainsi également utiliser son nouveau bureau Afrique pour vendre de la formation et du service.
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