Maroc : en recourant à l'hydrogène, Marrakech veut « décarboniser » les transports

Après la mise en service des fameux bus électriques, la ville ocre s’apprête à lancer un autre projet « écolo » phare annoncé à l’occasion de la Conférence des parties prenantes à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22). Il s’agit d’un nouveau standard d’énergie pensé par le groupe AAQIUS pour « décarboniser » les transports à Marrakech.

Le groupe suisse AAQIUS spécialiste de la mobilité verte grâce à l'hydrogène veut s'implanter dans le royaume chérifien et annonce la signature d'un mémorandum d'entente avec la Région de Marrakech Safi où l'entreprise veut « expérimenter » la solution Stor-H et son éco-système industriel qui propose une énergie moins polluante et transportable grâce à un conditionnement en cartouche.

La cérémonie de signature, selon une communication du groupe AAQIUS, aura lieu mardi 3 octobre à la mairie de Marrakech. Elle sera présidée par le ministre de l'Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rabbah. L'ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, sera représenté par le Consul général de France à Marrakech, Philippe Casenave. L'ambassade de Suisse sera également représentée. Pour l'entreprise suisse, le déploiement à Marrakech de la solution Stor-H devrait donner à la ville ocre de nouvelles couleurs.

 «Une fois de plus, le Royaume du Maroc s'affirme comme leader de toute l'Afrique dans l'innovation pour les énergies renouvelables. En souhaitant désormais intégrer l'hydrogène et en faire une filière nouvelle, les Marocains et notamment la région de Marrakech-Safi sont à nouveau exemplaires», indique Stéphane Aver, président d'AAQIUS.

L'équipement de 50 000 véhicules à horizon 2021

Cet accord qui formalise une collaboration «historique» sur la région de Marrakech devrait permettre à la ville touristique marocaine, «la plus consommatrice de motos au monde», de réduire ses émissions carbone significatives ayant un impact immédiat sur l'amélioration de la qualité de vie, «tels que l'ont prévu les accords de la COP22 de Marrakech». Concrètement, l'accord vise l'équipement de plusieurs dizaines de milliers de véhicules roulant à l'hydrogène dans la ville de Marrakech qui fait face à un défi majeur en termes de développement durable.

«Nous sommes ravis que Marrakech, qui accueillait la COP 22 en 2016, montre ainsi qu'il est possible de déployer sans attendre la filière hydrogène pour une mobilité zéro carbone complète grâce à Stor-H. Nous visons l'équipement de 50 000 véhicules à 2, 3 et 4 roues roulant à l'hydrogène à terme, dont 20 000 motos à horizon 2021», a estimé le président d'AAQUIS.

L'accord qui sera signé ce mardi prévoit également que la production des cartouches Stor-H et leur remplissage, mais aussi l'infrastructure de distribution et l'assemblage de véhicules soient effectués au Maroc. Une délocalisation qui aurait comme impact économique et social dans le pays maghrébin, la «création de nombreux emplois».

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Commentaire 1
à écrit le 04/10/2017 à 16:59
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N'importe quoi! Malhonnêteté intellectuelle que cette photo (que l'on voit sur "Yahoo actualités") d'usines fumantes avec des cheminées plus hautes les unes que les autres qui ne correspond en RIEN à la réalité de Marrakech. Et que dire de l'assert...

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