Marchés financiers : les opérateurs africains renforcent leurs capacités à Casablanca

La Bourse de Casablanca a accueilli les 18 et 19 mai, la 6ème édition du séminaire Building African Financial Markets (BAFM). Organisé en partenariat avec l’African Securities Exchanges Association (ASEA), l'événement vise à promouvoir les bonnes pratiques afin de contribuer à l’émergence des marchés financiers du continent.
Karim Hajji, Directeur général de la Bourse de Casablanca

Après le Nigérian Stock Exchange en 2016, c'était autour de la Bourse de Casablanca d'abriter, les 18 et 19 mai dernier dans la capitale économique du Maroc, les travaux de la sixième édition du séminaire international African Financial Markets (BAFM). L'événement qui se tient pour la première fois en Afrique du nord a enregistré la participation de plusieurs acteurs de premier plan intervenant sur les marchés financiers africains. C'est d'ailleurs sous le thème des « bonnes pratiques pour l'émergence des marchés financiers » que s'est tenu l'édition 2017 du BAFM dont l'objectif est de contribuer à une meilleure intégration des marchés des capitaux africains. Professionnels des marchés financiers, régulateurs, courtiers ou dépositaires, près d'une dizaine de bourses africaines ont répondu présent.

A cette occasion, le directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, a indiqué que son institution est plus que jamais convaincue du rôle important des places boursières africaines dans la mobilisation des moyens de financement de la croissance du continent. « Le BAFM est justement une opportunité d'explorer de nouvelles voies de coopération et de fédérer les synergies pour améliorer le rôle des bourses dans le financement de l'économie africaine », a-t-il fait savoir lors de l'ouverture du séminaire.

Renforcement des capacités

Le séminaire international qui vise le renforcement des capacités des acteurs des marchés financiers africains est organisé chaque année sous l'égide  de l'African Securities Exchanges Association (ASEA), qui entend par là accélérer la croissance des marchés financiers africains. A chaque édition, un thème central est choisi pour permettre aux acteurs de partager leurs expériences autour des nouveaux défis qu'engendre le recours de plus en plus important aux bourses pour répondre aux besoins de financement de la croissance africaine. « L'Afrique a un rendez-vous avec l'histoire », n'a pas manqué de relever Karim Hajji qui s'est appuyé sur l'importance du potentiel des réserves de matières premières africaines lesquelles représentent 15% des réserves mondiales, et surtout la montée en puissance d'une classe moyenne dont la taille est estimée à plus d'un milliard de consommateurs à l'horizon 2050. Autant de facteurs qui plaident pour « maintenir une croissance africaine supérieure à celle des autres continents », selon le directeur de la Bourse de Casablanca.

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