La Bourse de Nairobi se tourne vers les investisseurs chinois

La Bourse des valeurs de Nairobi cherche des investisseurs pour booster son marché des capitaux. Sa piste : les investisseurs chinois.
Ristel Tchounand

La Nairobi Securities Exchange (NSE) veut booster sa capitalisation boursière et entend, pour se faire se tourner vers des investisseurs chinois, a récemment révélé son directeur exécutif, Geoffrey Odundo dans un entretien accordé à l'agence de presse chinois Xinhua et rapporté ce lundi 3 mars.

« Nous prévoyons de mener des roadshows en Chine dans les prochains mois afin de sensibiliser les entreprises chinoises par rapport à une potentielle introduction sur la NSE. En dressant une liste sur la NSE, les Chinois peuvent accéder à des capitaux à long terme à des taux bon marché », a-t-il déclaré. Soulignant que le taux d'épargne au Kenya est plus faible au Kenya qu'en Chine, le patron de la NSE a estimé qu' « il y a donc une énorme réserve de fonds chinois à la recherche de rendements élevés que la NSE offre actuellement. »

Des pourparlers déjà en cours

De l'avis de la NSE, l'un des avantages de l'introduction en bourse pour les entreprises chinoises est que les consommateurs locaux leur seraient davantage réceptifs.

Actuellement, la Chine est de plus en plus représentée dans le tissu économique chinois. Il s'agit généralement de grands publics et privés qui investissement dans divers domaines, notamment, le commerce, l'industrie ou encore l'énergie. Selon Geoffrey Odundo, la NSE est déjà en pourparlers avec certains investisseurs chinois pour l'introduction de leurs entreprises sur la place kényane.

Actuellement, la NSE se porte plutôt bien. Certes sur l'année 2016, son principal indice NSE ASI a régressé de plus de 8%, mais 2017 a démarré sur de meilleures auspices. Cette semaine particulièrement, 11 grandes actions ravivent les espoirs avec des hausses jusqu'à 9%.

Toutefois avec 67 sociétés cotées et une capitalisation boursière de 18,3 milliards de dollars environ, le Kenya a encore du chemin à faire face à d'autres places africaines comme celle de Casablanca qui, avec ses 75 sociétés cotées, est à plus de 55 milliards de dollars, ou encore la petite place du Bostwana qui, avec ses 33 sociétés cotées, fait plus de 50 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Ristel Tchounand

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